Abbassides

Les Abbassides sont une dynastie de califes sunnites arabes qui gouvernèrent le monde musulman de 750 à 1258. Cette dynastie, fondée par Abû al-`Abbâs As-Saffah, arrive au pouvoir à l'issue d'une véritable révolution menée contre les Omeyyades.



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  • Du VIIIe au XIIIe siècle, la capitale des Abbassides est la cité phare de ... sur une vaste clientèle arabe mécontente de son sort sous le califat omeyyade, ... (source : historia)
L'étendard des Abbassides

Les Abbassides[1] sont une dynastie de califes sunnites arabes qui gouvernèrent le monde musulman de 750 à 1258. Cette dynastie, fondée par Abû al-`Abbâs As-Saffah, arrive au pouvoir à l'issue d'une véritable révolution menée contre les Omeyyades. Lorsque les Abbassides triomphent des Omeyyades, ils déplacent le pouvoir de la Syrie vers l'Irak en fondant leur nouvelle capitale, Bagdad (762).

Les Abbassides tirent leur nom de Al-Abbâs, oncle de Mahomet, dont ils sont les descendants, tandis que les Omeyyades avaient un lien familial plus lointain avec le prophète de l'islam. Ils veulent un État plus profondément musulman, où les Iraniens convertis à l'islam auront une part égale à celle des Arabes. Au cours de la révolution contre les Omeyyades, leur chef Abû Muslim réunit autour de lui, en plus des Arabes hostiles à la dynastie régnante, des autochtones iraniens, de petites gens, des esclaves enfuis. Il triomphe en 750 à la bataille du Grand Zab   (en) , après plus de trois ans de guerre.

Causes de la révolte

Au milieu du VIIIe siècle à l'époque même où les Carolingiens évinçaient les Mérovingiens, l'Orient était agité par des troubles. Les Arabes, habitués à des états de type rural et militaire, avec la dynastie ommeyade, ont élargi un empire allant de la Transoxiane à l'Espagne. Un immense état cosmopolite, animé d'une vie commerciale et industrielle intense ainsi qu'à la croissance des grandes villes était né, et les arabes avaient pour la première fois dans leur histoire la responsabilité de ce territoire comprenant divers peuples, religions, cultures. Pourvus d'un fort sentiment tribal, mais également méfiants envers les peuples fraichement convertis à l'Islam, les Omeyades privilégieront les grandes familles arabes dans leur administration et les postes de pouvoir, La révolution abbâsside n'est pas un conflit dynastique ou bien menée pour des motifs politiques ou sociaux mais exclusivement religieux. Les Perses, les peuples d'Afrique du nord et noire convertis et l'ensemble des nouvelles nations, réclamaient les droits que le Coran leur garantissait et la stricte égalité entre Arabes et non-arabes en conformité avec la parole du Prophète : «L'Arabe n'est pas meilleur que le non arabe, ou le non arabe que l'Arabe, le blanc au dessus du noir ou le noir au dessus du blanc, excepté par la piété. (Ahmad)»

A sa fin, le califat ommeyade n'avait plus qu'une domination insignifiante, complètement décrédibilisé par le gaspillage au sein même de la cour et d'une bureaucratie pléthorique. Les ressources mal gérées entraîneront une baisse des revenus signant ainsi la mort de cette première dynastie musulmane et l'avènement des Abbâssides.

Fondement

Carte de l'empire abbasside vers l'an 820.

Les califes Abbassides fondent leur revendication pour le califat en leur qualité de descendants d'Al-Abbas Ibn Abd al-Muttalib (566-662), l'un des oncles de Mahomet. C'est en vertu de cette descendance qu'ils se considèrent comme les héritiers légitimes de Mahomet, par opposition aux Omeyyades. Ceux-ci sont les descendants d'Umayya, issu d'un clan différent de Mahomet dans la tribu Quraychite.

Les Abbassides se distinguent aussi des Omeyyades en attaquant le caractère moral et de l'administration généralement. La révolte abbasside est beaucoup appuyée par les Arabes, surtout les colons arabes de Merv maltraités par la politique des Omeyyades, et le clan des yéménites, avec leurs mawali[2]. Les Abbassides ont aussi fait appel aux musulmans non-arabes, connus sous le nom de mawali, restés en marge de la société fondée sur la parenté et la culture arabe et perçus comme une classe inférieure au sein de l'empire omeyyade. Le hachémite Muhammad ibn'Ali, arrière-petit-fils d'Abbas, commence à faire campagne pour le retour du pouvoir de la famille de Mahomet. Au cours du règne du calife Umar II Muhammad ibn Ali mène le combat en Perse.

Au cours du règne de Marwan II, cette opposition aboutit à la rébellion de l'imam Ibrahim, le quatrième descendant d'Al-Abbas. Soutenu par la province iranienne du Khorasan, il remporte des succès énormes, mais est capturé au cours de l'année 747 et meurt en prison, peut-être assassiné. Le combat est repris par son frère Abdallah, connu sous le nom de Abu al-'Abbas as-Saffah, qui, après sa victoire au Grand Zab (750), bat les Omeyyades et est proclamé calife.

Histoire

L'âge d'or du califat

Le palais des Abbassides à Samarra, construit en 836

Le premier calife abbasside est Abû al-Abbâs, dit as-Saffah[3] (750-754). Il renverse le califat omeyyade de Damas et prend pour capitale Koufa en Irak. Abû Jafar al-Mansur (754-775) lui succède, il fonde Bagdad en 762. Il est suivi par Al-Mahdi (775 785), puis par Harun ar-Rachid (Aaron le bien guidé) (786 - 809), contemporain de Charlemagne et dont le règne marque l'apogée de la dynastie.

Sous leur règne, on voit se développer les villes. On peut parler à leur propos d'un empire urbain, tandis que dans l'État omeyyade dominaient la caste militaire arabe et la propriété rurale.

Ils doivent lutter contre de nombreuses oppositions au sein du vaste empire qu'ils héritaient des Omeyyades. Ils perdent particulièrement vite l'Occident : dès 756 l'Espagne se donne un prince omeyyade. Au Maghreb, des États kharidjites (et autres) se forment. En 800, le califat doit passer un accord avec les Aghlabides, qui régnaient en Algérie, en Tunisie ainsi qu'à Tripoli : ces derniers reconnaissent l'autorité de Bagdad en échange de leur autonomie.

Afin d'assurer les alliances qui leur permettent de conquérir le pouvoir, les Abbassides imposent le retour à l'islam originel. Ils disent vouloir appliquer un islam parfait, préconisant une société sans classes, sous l'autorité d'un chef politico-religieux issu de la famille du Prophète. Les juges ou cadis sont appelés par le calife ; ils devaient appliquer la charia, unique norme admise. Dans un cadre moins religieux, un vizir est chargé de réorganiser l'administration. Il y avait en effet de nombreux fonctionnaires, divisés grosso modo en deux clans de secrétaires (kuttâb)  :

  1. les chrétiens nestoriens, liés au sunnisme et défenseurs de l'autorité du calife ;
  2. les musulmans chiites, souhaitant au contraire affaiblir le souverain.

Sous cette dynastie, l'économie est prospère ; les villes se développent ; l'industrie, les arts et les lettres atteignent leur apogée. Les Arabes contrôlent le trafic international, par mer et par caravanes, de l'occident à l'Inde et la Chine, en passant par l'Egypte, l'Afrique et les pays Slaves. Les changeurs et marchands Juifs profitent de cet élan, et s'installent d'Irak vers l'Arménie, le Caucase, l'Iran et la Transoxiane, d'Egypte et de Syrie vers l'Arabie, le Yémen, l'Ethiopie et l'Afrique du nord. Puis enfin sur la mer Noire, en Russie, Italie, Espagne et dans les royaumes Francs. Le développement des lettres, des sciences et des arts puise son inspiration dans la civilisation persane (Les Mille et Une Nuits) mais également dans les œuvres de l'antiquité classique traduites en arabe, aux modèles syriens ainsi qu'aux nouveautés introduites par les commerçants et les géographes.

Mais les révoltes et les troubles ne cessent pas pour tout autant. Les premiers califes, Abû al-Abbâs (750-754), Abû Ja`far al-Mansûr (754-775), Al-Mahdî (775-785) et Harun ar-Rachid (786-809), doivent lutter contre les soulèvements extrémistes. Ils ne peuvent empêcher le détachement de l'Espagne (756) ni la persistance des troubles en Iran. En 803, Harun ar-Rachid élimine les vizirs de la famille des Barmécides qui avaient habilement résolu les problèmes soulevés par l'agitation chiite. Celle-ci s'accroit sous le règne d'Al-Mamun (813-833) qui, après avoir défait son frère Al-Amin (809-814), facilite les influences iraniennes, adopte le motazilisme et choisit provisoirement un Alide comme héritier pour se rallier le chiisme modéré. Mais cette alliance n'empêche pas la révolte des mercenaires turcs ni les effets d'une profonde crise financière, qui amènent les Abbassides à quitter Bagdad ainsi qu'à s'installer dans la ville nouvelle de Samarra (833-892).

Jafar al-Mutawakkil (847-861) renonce au motazilisme et réagit contre les chiites, les chrétiens et les juifs. L'unité de l'Empire n'en est pas préservée pour tout autant : les Tahirides (820-872), les Saffarides (867-903), puis les Samanides (874-999) en Iran; les Toulounides (879-905), puis les Ikhchidides (935-969) en Égypte et en Syrie, deviennent indépendants de fait.

Les institutions

Les Abbassides reprennent les traditions administratives des sassanides. L'administration centrale est constituée de bureaux ou offices (diwan) tenus par un corps de secrétaires (kuttab)  : le bureau de l'impôt foncier (diwan al kharâdj), le bureau des domaines (diwan al diya), le bureau du Trésor (bayt al Mal), le bureau de la chancellerie (diwan al rasail), le bureau de l'armée (diwan al djaish). La poste (barid) à un rôle particulièrement important de communication et de renseignement.

Les provinces sont dirigées par des gouverneurs (Khatib, puis émir et wali). Au début de l'Empire, leur gouvernement est fréquemment de courte durée car ils sont tentés de s'enrichir particulièrement vite et sont dénoncés par les hommes de la poste. Les finances des provinces sont confiées à un directeur des impôts (amil), la justice dépend du cadi. L'administration régionale comprend en outre les chefs de l'armée, le chef de la police, les intendants des domaines califiens et le maître de la poste. Le sahib al nazar fil mazalim est chargé d'enquêter sur les doléances émises contre les fonctionnaires. Un magistrat (muhtasib) est chargé de la police des marchés.

Après la fondation de Bagdad, nouvelle capitale, par al-Mansur en 762, les fonctionnaires Syriens qui parlaient grec sont remplacés par des Iraniens arabophones et l'organisation de l'empire est calqué sur le modèle sassanide. L'empire devient de plus en plus administratif. De véritables dynasties iraniennes fournissent les grands commis de l'Etat, comme les Barmécides. En se rapprochant des provinces orientales, le pouvoir du calife s'appuie sur les populations de l'ex-empire sassanide mais renonce à la Méditerranée ainsi qu'à exercer un contrôle sur les provinces de l'Occident.

Une économie agraire

Le régime des terres dans l'empire abbasside est déterminé par la conquête, qui a fait de la communauté musulmane la propriétaire des terres. Le calife, qui la représente, peut en disposer à son gré. Il existe en fait plusieurs catégories de propriété : les terres privées des populations non musulmanes au moment de la conquête, qui peuvent être conservées contre le paiement du kharâdj et être vendues et léguées ; les terres privées des musulmans, terres libres (mulk), acquises par achat auprès des propriétaires autochtones, sont soumises à la dîme ; les domaines publics, provenant des confiscations qui ont suivi la conquête, sont soit exploités directement par les intendants du calife, soit concédés à des spécifiques ou à des groupes (qataï : retranchement)  ; les biens wafq sont cédés par des fidèles à des fondations pieuses (mosquées, écoles, hôpitaux…) et sont inaliénables.

Les paysans sont le plus fréquemment des métayers. L'irrigation, héritée du monde antique (crue du Nil en Égypte, canaux en Mésopotamie, puits à balancier (chadouf), roue mue par des animaux (noria), barrages en Transoxiane, au Khuzistan et au Yémen, galeries souterraines au pied des montagnes en Iran (kanat) ou au Maghreb (rhettaras), repose sur une solide organisation communautaire et l'intervention de l'État. On laboure toujours avec l'araire et la terre reçoit peu d'engrais par suite de la faiblesse de l'élevage.

La production agricole est stimulée par la demande des grandes agglomérations et des milieux aristocratiques. Les produits végétaux dominent : céréales (blé, riz), fruits (abricots, agrumes), légumes, huile d'olive (Syrie et Palestine, réservée aux riches), de sésame (Irak), de rave, de colza, de lin ou de ricin (Égypte), viticulture (Syrie, Palestine, Égypte), dattes, bananes (Égypte), canne à sucre. L'élevage reste important pour la nourriture, pour la fourniture de matières premières (laine, cuir) et pour le transport (chameaux, dromadaires, chevaux turco-mongol ou pur-sang arabes). Le mouton est présent partout mais l'élevage du buffle se développe (marais du bas Irak ou de l'Oronte). Les petits élevages de volailles, de pigeons et d'abeilles correspondent à une demande importante dans les classes aisées. La nourriture du peuple, particulièrement frugale, est principalement végétarienne (galette de riz, bouillie de blé, légumes et fruits).

Le problème de l'armée

Après la guerre civile entre Al-Amin et son frère Al-Ma'mūn (809-813), les troupes venus du Khorasan remplacent les troupes syriennes pour la défense du Califat. Le calife Al-Mu`tasim (833-842) décide de s'entourer d'une garde choisie parmi les ghulams, esclaves militaires le plus fréquemment d'origine turque. Ce dispositif prend fin dans les années 860 après l'assassinat successif de quatre califes, et remplacé par une garde mamelouk constituée d'esclaves turcs razziés jeunes en Asie centrale et dans les steppes, élevés soigneusement dans une orthodoxie simple, pour assurer leur loyauté à leurs maitres. Parallèlement, après 840, se développe le dispositif de l'iqtâ : le calife attribue à des officiers le kharâdj (impôt foncier) d'un district, à charge pour eux de payer les soldes de leurs troupes. Les militaires peuvent aisément accroître leurs biens au détriment des petits paysans libres. Avec l'emploi de troupes serviles recrutées hors de l'islam, faciles à acheter ainsi qu'à modeler, l'idéal politique islamique d'une oumma assurant elle même la défense et l'extension du dâr al-islâm échoue. Le recours au recrutement servile veut dire à terme la rupture entre la société civile, les forces militaires et le pouvoir politique. Cette évolution explique l'effondrement du pouvoir califal et le rôle pris, à partir des années 936-945, par le commandant en chef de l'armée. A partir du règne al-Mu'tadid l'épuisement du trésor du calife s'accentue. Les révoltes Qarmates aggravent la situation. Les militaires prennent de plus en plus d'importance. Les répercussions sur le commerce et la vie rurale des révoltes des Zenj et des Qarmates affaiblissent le régime. L'arrière pays de Bagdad voit son agriculture décliner par suites des difficultés d'entretient des canaux, lors des troubles qui précédent la prise de pouvoir par les Bouyides (945).

Le déclin et la chute

La division de l'empire arabe au Xe siècle

En Irak même, la révolte des esclaves noirs des plantations est réprimée par Al-Muwaffaq, frère du calife Al-Mutamid (870-892).

Les califes al-Mu'tadid (892-902) et Al-Muqtafi (902-908) s'imposent en Irak. Mais la révolte ismaélienne remet l'autorité des Abbassides en cause. En 909, l'onzième imam ismaélien Ubayd Allah al-Mahdi fonde de la dynastie fatimide et prent le titre de calife en Ifriqiya.

Les Bouyides, chiites iraniens, fondent une dynastie en Iran (932-1055). Le prince bouyide Muizz ad-Dawla Ahmad prend Bagdad (945) et , sans destituer le calife, il obtient les pleins pouvoirs avec le titre de «Prince des Princes» (Amir al-umara) en 936. Aussi, tout en conservant un pouvoir théorique sur l'Islam sunnite, les califes sont-ils démunis de tout pouvoir réel. Les Bouyides sont écartés par les Turcs seldjoukides (1055). Ces derniers combattent vigoureusement en faveur du sunnisme. L'immigration turque vers le Proche-Orient s'accentue.

L'État peut aussi compter sur un autre pilier : l'armée, composée de Khorassaniens fidèles au souverain, mais également d'Arabes fréquemment moins fidèles, surtout ceux des régions proches des frontières.

Au fil des siècles, le pouvoir des califes s'affaiblit progressivement, victime surtout des affrontements constants entre sunnites et chiites, mais également de nombreuses révoltes. Excepté Al-Mustazhir (1094-1118) et An-Nasir (1180-1225), les derniers califes abbassides sont faibles, plus des suzerains que des souverains. Cependant, l'investiture du calife de Bagdad reste une source de légitimité importante pour les dynasties sunnites : Seldjoukides, Almoravides et Ayyoubides. Son prestige se trouve même renforcé avec la disparition des califats rivaux, Omeyyades de Cordoue et Fatimides du Caire.

Le dernier calife, Al-Musta'sim, croit pouvoir intimider les conquérants mongols en se présentant comme le maître de «tout le peuple qui prie Allah». Grave erreur d'estimation. En s'emparant de Bagdad le 10 février 1258, les Mongols commandés par Houlagou Khan mettent fin au califat abbasside de Bagdad et l'exécutent.

Les Abbassides en Egypte

Les survivants du massacre sont accueillis en Égypte par les sultans mamelouks, où ils perpétuent symboliquement la dynastie abbasside. Leur présence permet aux sultans mamelouks, gardiens des lieux saints de l'islam, de revendiquer une primauté honorifique dans le monde musulman. En 1517, la conquête ottomane transfère la puissance califale à l'Empire ottoman. Le dernier Abbasside lègue ses pouvoirs au sultan Selim Ier.

Califes abbassides d'Irak

Califes abbassides du Caire

Notes

  1. arabe : ʿabbāsīyūn, ?????????, ou
    arabe : banū ʿabbās, ??? ??????, Les descendants d'Abbâs
  2. Ira Lapidus, A History of Islamic Societies, Cambridge University Press, 2002 (ISBN 0-521-77056-4) , p.  54.
  3. arabe : saffā, ??????? sanguinaire ou généreux
    Le mot vient de ??? (safa, faire couler le sang). William Muir, Abû al-Abbas as-Saffah note que «as-Saffah veut dire “celui qui tue énormément de gibier pour ses hôtes” donc “celui qui est hospitalier, généreux” le sens de “sanguinaire” ne semblerait pas voulu». À l'inverse Tabari dans La Chronique (Volume II, L'âge d'or des Abbassides) , Actes-Sud (ISBN 2-7427-3318-3) n'emploie le terme as-Saffah qu'après le massacre des Omeyyades.

Sources

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