Critique de l'islam

Comme l'ensemble des religions, l'islam a été l'objet de critiques depuis sa formation. Les critiques sont d'ordre philosophique, scientifique, éthique, politique, théologique, ou alors médicale et écologique.



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  • ... Soloviev admire en Mahomet le Juste qui a su élever le niveau moral et ... La critique de l'Islam est par conséquent chez Soloviev critique du ... (source : sombreval)

Comme l'ensemble des religions, l'islam a été l'objet de critiques depuis sa formation. Les critiques sont d'ordre philosophique, scientifique, éthique, politique, théologique, ou alors médicale et écologique.

En général la critique d'une religion peut avoir trois origines différentes : d'un point de vue séculier (ce qui ne se limite pas à l'athéisme), du point de vue d'une autre religion, ou du point de vue d'une autre doctrine, ou confession, de la même religion. La critique peut se cantonner à des écrits ou des discours ou encore prendre la forme de protestation.

Les réactions des musulmans aux critiques de l'islam sont aussi variées : écrits, discours, ou alors violences et répression (à l'instar de bien d'autres religions officielles). Ces réactions ont pu aussi venir de non-musulmans, et ce pour des raisons politiques, intellectuelles, personnelles ou autres.

Histoire

L'islam partage bien des caractéristiques avec les autres religions et philosophies religieuses. Bien des critiques des croyances essentielles de l'islam précédent de bien des périodes de l'islam lui-même ou sa codification universelle. Ainsi, la critique des religions date au moins des écrits des philosophes grecs tel Épicure[1]. Comme leurs homologues monothéistes, les critiques médiévaux musulmans ont longuement réfléchi contre ou pour contraire travaillé à réconcilier ces deux points de vue.

Les premières critiques contre l'islam sont le fait de païens arabes et de Juifs habitant le sud de l'Arabie, surtout les tribus juives de Médine qui accusaient Mahomet d'avoir mal cité leurs propres textes sacrés[2]. Les musulmans répondant que le Coran, comme révélation divine, corrige les textes juifs et chrétiens, et que toute différence entre les deux doit par conséquent être comprise comme la preuve d'une altération des textes antérieurs.

Les plus anciennes analyses provenant de textes non islamiques se trouvent dans les écrits des religions monothéistes du Moyen Âge, tels ceux de Jean Damascène, ou venant de chrétiens originaires de régions comme la Syrie qui tombèrent sous la coupe des premiers califes. La principale preuve vient de Jean Damascène La source de la connaissance contient trois chapitres, dont le second, Des Hérésies, aborde l'islam comme «hérésie des Ismaélites». Jean Damascène était suffisamment familier avec le Coran et l'Hadith pour les citer en arabe. Cette conception de l'Islam démarrant d'une hérésie anti-trinitaire se retrouve dans l'analyse historique de John Wansbrough et Gerald Hawting ] [3]. Une série de réflexions entre chrétiens et musulmans est discutée avec l'idée, rejetée par les musulmans, que Mahomet fut influencé par un moine nestorien et que les musulmans voient en cela la révélation divine.

Les chrétiens d'Europe sont devenus de plus en plus abstraits par l'expansion de l'empire islamique (voir Histoire de la conquête musulmane, Bataille de Yarmouk) et voyaient l'islam comme un fléau militaire et païen, châtiment divin pour les punir de leurs péchés. Des auteurs musulmans modernes ont avancé que cette idée, réactualisée au cours des siècles jusqu'à nos jours, ont de fait situé l'islam comme Autre par excellence dans la culture judéo-chrétienne, un Autre autorise la chrétienté de se définir, comme elle le fit avant en se définissant contre le judaïsme et le paganisme.

À son apogée, la domination islamique est allée jusqu'au nord de la péninsule ibérique et en Afrique noire. L'Église commença à voir en l'islam une religion et pas uniquement une menace militaire. Les écrits religieux commencèrent alors à décrire l'islam et Mahomet comme étant inspiré par Satan[4], l'avant-garde, à savoir l'Antéchrist ou comme l'Antéchrist lui-même. D'autres religions, comme l'hindouisme développèrent des arguments identiques suite à la conquête arabe en Inde. Actuellement, les théologiens font un parallèle entre les attaques contemporaines à l'encontre de l'islam et celles de l'époque médiévale qui culminèrent dans la rhétoriques de la Reconquista.

Actuellement, les orientalistes européens et américains examinent l'islam d'un point de vue universel et spirituel. La fin du XXe siècle a vu une résurgence de l'influence mondiale de l'islam, et les conflits politiques et militaires, essentiellement avec les États-Unis suite aux attentats du World Trade Center du 26 février 1993 et en particulier du 11 septembre 2001, ont ramené sur le devant de la scène les discours sur le «choc des civilisations», entraînant une augmentation significative des critiques de l'islam, en particulier dans les médias non-musulmans.

Critiques théologiques

Les critiques théologiques de l'islam se concentrent tout autant sur Mahomet que sur les croyances des musulmans à propos de Dieu. Certaines de ces critiques visant plusieurs aspects ou pratiques reconnus comme faisant partie de l'islam «traditionnel» viennent de gens se considérant eux-mêmes comme musulmans.

Mahomet

Critiques des XVIIIe et XIXe siècles

Voltaire considère Mahomet comme un imposteur, un faux prophète, un fanatique et un hypocrite[5] dans son œuvre Le Fanatisme, qui ne vise pas seulement le fanatisme musulman mais également, indirectement, le fanatisme chrétien de son époque. Il développa de féroces commentaires dans le Dictionnaire philosophique[6]. Dans son Essai sur les Mœurs, il évoquera cependant le grand homme qui a changé la face d'une partie du monde[7], [8], [9].

Il voit dans la nouvelle religion de Mahomet la sagesse d'une religion sans clergé hiérarchisé[10], contrairement au christianisme, qu'il juge plus éloigné de la religion naturelle.

Napoléon Ier parle de Mahomet comme d'un grand homme, intrépide soldat, grand capitaine, éloquent, grand homme d'État qui régénéra sa patrie et qui changea la face du monde[11], [12].


Pour Alphonse de Lamartine, «si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l'immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l'homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l'histoire moderne à Mahomet ?»[13]

Ernest Renan quant à lui considère Mahomet «comme un homme doux, sensible, fidèle, exempt de haine» pourvu d'un «caractère, généralement, porté à la bienveillance[14]» mais dit aussi que «ses précautions dans les batailles étaient peu dignes d'un prophète[14]

Pour l'auteur américain John William Draper Mahomet fut l'homme qui, parmi l'ensemble des hommes, allait exercer la plus grande influence sur la race humaine[15].

Pour Gustave Le Bon «Mahomet fut un des plus grands hommes qu'ait connus l'histoire»[16]

Critiques du XXe siècle

L'encyclopédie catholique de 1911, un ouvrage apologétique produit en pleine Crise moderniste, Mahomet a été inspiré par une compréhension incomplète du judaïsme, du christianisme, du zoroastrisme, ... et cite Louis Maracci, confesseur du pape Innocent XI et traducteur du Coran, qui, au XVIIe siècle, fait un parallèle entre la théologie de Mahomet et la théologie protestante de Luther[17] dans un but apologétique [18]


Au début du XXe siècle, des orientalistes comme Aloys Sprenger, Theodor Nöldeke, Gustav Weil, William Muir ou David Samuel Margoliouth ont donné une appréciation plus positive de la vie et du caractère de Mahomet et sont le plus souvent d'accord en ce qui concerne ses motifs, ses prophéties, ses aptitudes...


Samuel Marinus Zwemer (1907) critique la vie de Mahomet  :

Zwemer dit même que Mahomet contredisait l'éthique respectant les traditions des brigands idolâtres parmi lesquels il vivait, et qu'il contrevenait aussi à la morale sexuelle de son propre dispositif. Citant Johnstone, Zwemer conclut en disant que le jugement des universitaires modernes contre l'islam, quoique sévère, est basé sur des preuves qui «viennent toutes des propres lèvres et plumes de ses [Mahomet] propres disciples dévots».


Claude Levi-Strauss dans Tristes tropiques, publié en 1955, considère l'islam comme rigide et intolérant. [19]

Critiques contemporaines

Chercheurs

L'historien et orientaliste Maxime Rodinson écrit qu'«Il faut tenir compte des mœurs du temps et de son pays pour juger certains de ses actes, atroces ou quelque peu hypocrites». [20]

Auteurs

Des écrivains contemporains comme Karen Armstrong basent leur critique de Mahomet et de sa religion sur la contestation d'une des idées centrales de l'Islam : le Coran représenterait la parole littérale de Dieu.

Armstrong et d'autres préfèrent parler en de vagues formules de la nature transcendantale des visions et perceptions de Mahomet dès qu'il est question de la nature divine ou non du texte du Coran. Ces formulations n'en restent pas moins reconnues hérétiques par les musulmans pieux, comme le furent, en leur temps, les travaux des chercheurs universitaires sur le problème synoptique ou la quête du Jésus historique par diverses autorités religieuses du christianisme.

Polémistes

Le Coran

L'histoire de sa composition

Les critiques du Coran s'attachent le plus souvent à remettre en question la composition et le contenu du Coran[21], [22].

Il n'existe pas de Coran «original» remontant à l'époque de Mahomet. Certains chercheurs essaient de cerner les conditions de formation et la période de la rédaction du texte : pendant ou après la vie de Mahomet[23], ou alors -pour certains extraits- avant mais aussi le suggère Christoph Luxenberg dans l'un de ses ouvrages[24].

Le Coran inclut des parties récitées, selon la tradition, par Mahomet rejoignant des passages de la Bible hébraïque, du Talmud, du Nouveau Testament que le Coran cite explicitement comme des livres révélés[25], [26] tout en affirmant qu'ils contiennent des erreurs[27], [28], [29] ; et le Coran présente certaines ressemblances notables avec d'autres sources plus légendaires telle que le Roman d'Alexandre[30], [31]. Ainsi, de nombreux commentateurs du Coran ont voulu reconnaître en Dhû-l-Qarnayn de la sourate dix-huit du Coran, Alexandre le Grand ou Cyrus le Grand[32], d'autres personnages historiques ont été repris par les exégètes musulmans dans le cadre d'une exégèse du Coran[33], [34].

Concernant la composition du Coran par Mahomet, Maxime Rodinson écrit : «... comme (Mahomet) était doué d'une personnalité singulièrement plus riche et plus puissante que celle des Kâhin ordinaires, cette insatisfaction le poussait aussi à réfléchir. Toute une élaboration intellectuelle se déroulait parallèlement aux répercutions de son tempérament inné de son histoire personnelle sur le plan nerveux. Et cette élaboration intellectuelle était d'une rare qualité... Progressivement, son esprit s'avançait sur une voie qui devait le mener à dépasser l'horizon de son pays et de son temps.» [35]. Après une longue comparaison, sur une quarantaines de pages, de Mahomet avec certains mystiques comme Thérèse d'Ávila et appuyé l'idée que Mahomet croyait sincèrement à la Voix qui lui dictait des choses[36], Rodinson conclut : «Mohammed dut aussi éliminer, trier, inconsciemment probablement, et ne retenir que ce qui édifiait, exortait, consolait. Ses plus beaux poèmes n'ont probablement jamais été écrits. Il attendait de Dieu des messages dans un sens donné et son attente modelait le verbe qui cherchait, en vain, à se montrer plus fort que lui. Au-delà des glossalistes chrétiens, il découvrait la démarche des grands prophètes d'Israël.»[37].

L'histoire de sa compilation et sa canonisation

Chercheurs contemporains

Le philologue et islamologue Manfred Kropp explique que la langue du Coran aurait été retravaillée par des grammairiens en un texte en arabe populaire qui déjà avait de nombreux emprunts au syriaque[38]. Selon le traducteur Maurice Gloton et Mahmoud Azab[39], le Coran comporte certaines irrégularités grammaticales comparé à la grammaire simplifiée de l'arabe moderne, qui seraient des artéfacts de l'ancienne grammaire arabe de l'époque de Mahomet[40].

L'opinion la plus partagée dans le monde des chercheurs est que «l'initiative de constitution d'un codex coranique officiel, commencée apparemment sous le califat de Uthman semble avoir trouvé son achèvement sous le règne d'Abd al-Malik (685-705) ou légèrement plus tard»[41]. L'absence d'uniformité de lecture due à l'absence de voyelles, créant des variations grammaticales et sémantiques, génère différentes traditions locales de lectures (qira'at) dont quatorze seront autorisées à partir du Xe siècle. Les lectures non-autorisées demeureront cependant débattues par les savants musulmans. Une lecture dite de Hafs ou Coufique sera imposée à tout l'Empire ottoman au XVIe siècle et reste la plus commune aujourd'hui. Quelques lectures ont subsisté à la périphérie de l'empire dont la version dite de Warsh ou Médinoise, l'unique toujours imprimée, en Afrique de l'Ouest et du Nord-Ouest[42]. Comme le souligne Manfred Kropp, aujourd'hui, une collection de lectures (mu'jam al qira'ât) est répertoriée comme des variantes comparé à la lecture hafs, alors que point de vue scriptural, le rasm de toutes ces variantes (sans les voyelles et les hurûf al'illah) reste uniforme et identique aux quelques trente-mille fragments de textes coraniques remontant au Ier siècle hégirien[43].

La tradition musulmane

Selon la tradition musulmane, Mahomet récitera le Coran en entier par cœur à chaque ramadan en présence de Gabriel[44], et plusieurs compilations intégrales du Coran seront faites par des disciples de Mahomet à titre personnel du vivant de Mahomet[45], [46]. Après Mahomet, ce sera Abu Bakr qui fera rédiger une compilation intégrale officielle à Zayd ibn Thâbit, qui sera conservée chez lui, mais pas diffusée ni multipliée[47]. Selon certaines traditions musulmanes, le calife Uthman réunira une seconde fois l'ensemble des chapitres du Coran en une édition définitive et détruira l'ensemble des autres variantes du Coran, dont certaines variantes figureront dans les livres d'exégèses et de hadith, selon les règles de la transmission des hadiths[48], [49], [50].

La tradition situe la mise en forme orthographique du Coran (avec les voyelles, la ponctuation et l'usage systématique des points diacritiques) sous le règne de Abd al-Malik (685-705), ou légèrement plus tard[51], [52].

La tradition rapporte une destruction massive de manuscrits de corans pour homogénéiser les manuscrits sous le califat d'Uthman ibn Affan, et la destruction de la variante d'ibn Mas'ud jusqu'en 1007 à Bagdad[53]. Bukhari rapporte les réticences d'Abdullah ibn Mas'ud sur le canon d'Uthman et ses encouragements aux Irakiens à utiliser sa propre compilation plutôt que le canon d'Uthman composée par Zayd ibn Thâbit[54], [55], et les plus anciens manuscrits disponibles du Coran remontent vers la seconde moitié du premier siècle hégirien selon les techniques de datation modernes[56], [57], [58].

Du côté chiite duodécimain, le livre de Mohammad ibn Yaqub Kolayni (? - 940) intitulé Usûl al-Kâfî, est le premier livre chiite connu à affirmer que le Coran possédait certains passage évoquant l'imamat de Ali et qu'il a été falsifié[59]. Une affirmation désormais le plus souvent abandonnée par ceux-ci (à l'exception de rares réticences) dans le désir de se conformer à la version orthodoxe[60].

La syntaxe et la grammaire du Coran

Au Moyen Âge, Ibn Khaldun a rédigé longuement sur les péripéties de la grammaire, du lexique et de la syntaxe arabes, et de l'i'rab[61] dans son Muqaddima et décrit comment l'histoire a conduit la langue arabe à la simplification depuis ses origines[62].

Le grammairien spécialiste d'arabe ancien, Muhyiddin al-Darwish, a consacré un ouvrage volumineux à une analyse grammaticale détaillée de l'intégralité du Coran, et expliqué dans un langage fort technique le fonctionnement de la grammaire de l'époque de façon systématique verset par verset et disséqué les usages grammaticaux de l'époque aussi pour l'ensemble des points qui semblent être tout autant d'erreurs grammaticales au regard de l'arabe simplifié pour être enseigné aux non-arabes à partir du premier siècle hégirien[63], [64].

D'après l'ouvrage confessionnel sunnite Encyclopædia of Islam[65], les traits diacritiques auraient déjà été découverts au temps du Calife Ali ibn Abi Talib, à abu al-Aswad d'écrire un ouvrage sur la grammaire. Ce dernier aurait découvert les voyelles, toujours inexistantes dans l'écriture arabe jusque là. Ces voyelles consistant en des traits diacritiques auraient été appliquées dans les manuscrits du Coran de façon systématisée plus tardivement[66]. Les points diacritiques servant à différencier certaines consonnes existaient lorsque à eux, mais étaient utilisés exceptionnellement jusqu'alors, pour des mots prêtant à des ambiguïtés fortes, comme en témoignent les papyrus PERF 558   (en) (22H/642) [67], le papyrus bilingue P. Mich. 6714 (daté à 22-54H/642-674) [68]. Les différences de graphismes entre le Coran rédigé en Warch et en Hafs, témoignent de ce que la finalisation orthographique des versets s'est faite postérieurement à Mahomet. Certains graphismes liés à des flexions casuelles ou encore à la ponctuation ont aussi été rajoutés sur le texte primitif une fois découverts pour permettre aux non initiés la bonne prononciation des versets[69].

Hadith

Certains penseurs musulmans considèrent le hadith comme une source d'inspiration comparable à celle du Coran, or cette croyance est plutôt marginale. Cependant, les chiites imamites considèrent que chaque geste de Mahomet est directement dicté par Allah qui est chez ceux-ci devenu une doctrine principale. Ahmed Yıldırım a rédigé un article important qui fait le détail des thèses théologiques du monde musulman à ce sujet[70].

Ignaz Goldziher est , au début du XXe, et avec d'autres auteurs comme Henri Lammens et Leone Cætani, le plus connu des critiques des textes des hadiths.

… il n'est pas étonnant que, parmi les questions les plus débattues et controversées de l'islam, tant politique que doctrinaire, il n'y en a pas une seule qui n'ait un champion qui ne puisse citer de nombreuses traditions, toutes affublées de l'imposant isnad.

Certains universitaires occidentaux qui suivirent ont été tout aussi sceptiques : dans Origins of Muhammadan Jurisprudence (1959), Joseph Schacht soutient que les isnads remontant à Mahomet sont "plus surement" des faux que de véritables isnads remontant à ses compagnons. Dans les années 1970 John Wansbrough et ses étudiants Patricia Crone et Michæl Cook ont été toujours plus loin dans leur rejet de cette tradition en soutenant que le Coran même avait sans doute été rassemblé plus tardivement que habituellement proclamé.

Selon une des thèses de doctorat de Mustafa Karataş, les techniques de communication des hadiths ont produit parallèlement à l'augmentation des chaines de transmissions une augmentation numéraire des hadiths, la décohérence sémantique inconsciente sur plusieurs générations ayant produit des variations multiples des témoignages que les experts du hadith trient par conséquent pour le mieux, en sélectionnant les plus redondantes et rejetant les plus marginales[71].

Parmi les critiques occidentaux contemporains de l'Hadîth on trouve :

Critiques éthiques

Certains [Qui ?] affirment que comme religion et dispositif légal d'organisation de la société, l'islam ne parvient pas à apporter des valeurs morales acceptables selon les critères modernes[72]. En réponse, les défenseurs de l'islam ont suggéré : a) que les critiques morales de l'islam se concentrent sur des formes diverses de traditionalisme culturel, et non sur les principes réels de la foi et b) que ces critiques, lorsqu'elle s portent bien sur les principes légaux Islamiques, se concentrent fréquemment sur les points les plus sensationnels, et ne prêtent pas attention au résultat social réel, le plus souvent populaire, produit par la charia dans son ensemble, au sein d'une communauté musulmane donnée[73].

Éthique générale

Ethique de réciprocité

Selon Ali Sina   (en) [74], la règle principale «agis envers les autres comme tu voudrais qu'ils agissent envers toi» n'apparaît pas dans le Coran.

D'après Kazimirski, il existe des versets encourageant à l'altruisme dans le Coran[75], comme celui du (Les Développés, [XLI] : 34)  : «Le mal et le bien ne sauraient marcher de pair. Rends le bien pour le mal, et tu verras ton ennemi se changer en protecteur et en ami.». Le mot altruisme apparait de même dans la version en arabe : ????? au verset suivant (L'Emigration [LIX] : 9) que Kazimirski rend par «(oubliant leurs propres besoins), ils préfèrent (leurs hôtes) à eux-mêmes» [76].

Il y a également une matérialisation de cette règle dans le recueil des quarante hadith de al-Nawawi mais elle n'est déclarée valable qu'entre musulmans selon certains[77]. La majorité des musulmans ont une compréhension plus large du mot Ummah   (en) qui met l'accent sur le lien avec la totalité des êtres humains comme enfants d'Adam[78], comme cela est formulé dans l'introduction de la convention des droits de l'homme en islam de l'Association islamique des Droits de l'Homme[79].

Mariage de Mahomet avec Aïcha

Une critique de Mahomet est le mariage de ce dernier avec une très jeune fille lorsqu'il était âgé d'une cinquantaine d'années. Selon un certain Hadith, Mahomet aurait épousé Aïcha tandis qu'elle aurait neuf ans. Ce hadith reconnu sahih par nombre d'oulémas et rapporté tant par Muslim que par Boukhari[80] -selon Hicham ibn Urwah- rapporte qu'Aïcha se serait mariée à l'âge de 6 ou 7 ans et que Mahomet aurait consommé le mariage avec Aicha, lorsqu'elle eut atteint l'âge de 9 ans ; Aïcha aurait dit : «J'avais six ans quand le Prophète m'épousa et neuf ans quand il eut effectivement des relations conjugales avec moi.»[81]. Un des rapporteurs (rawi) de ce hadith, Hicham ibn Urwah souffrant de troubles de la mémoire selon les ouvrages d'histoire quand il transmettait les hadiths en Irak, comme ce dernier qu'il a transmis étant âgé d'une septantaine d'années et souffrant de troubles de mémoire sénile (à ce moment), via Ibrahim ibn Mûsâ (ibn Yazîd al Tamîmî abû Ishaq). Un hadith qu'a enregistré Bukhari à Rayy en Iran deux générations plus tard[82]. Maxime Rodinson aussi émet un doute subtil au sujet de ce hadith[83].

Maxime Rodinson, écrit de même que, dans le contexte de l'époque, «treize ans était (par exemple) un bel âge pour les femmes arabes, et le mariage était consommé depuis longtemps»[84]. Maxime Rodinson écrit à propos du mariage, généralement, selon le Coran : «Certainement ensuite de batailles et d'autres facteurs, la communauté médinoise comptait plus de femmes que d'hommes. Ceux et en particulier celles qui avaient perdu leur père n'étaient pas forcément bien traités par leurs tuteurs qui abusaient de la situation pour les dépouiller. Il fallait marier le plus vite les veuves et les orphelines musulmanes. Encore une fois, pour bien comprendre un phénomène, il faut le reposer dans sa situation historique avant de le condamner ou de l'exalter au nom de dogmes moraux, religieux ou politiques supposés éternellement valables»[85]. Selon l'historien Hassan Ibrahim Hassan, «Il devait être rare de trouver une jeune fille non mariée à cette époque, car les filles étaient mariées particulièrement jeunes à cette époque»[86]. L'historien médiéval Tabari aussi témoigne qu'il s'agissait à l'époque en Arabie, d'une pratique coutumière, et précise que le père de Aïcha cherchait déjà un beau-fils et en avait un autre en vue, mais qu'il refusa de lui donner Aïcha comme ce dernier refusait de devenir musulman. abu Bakr étant accepté comme converti à l'islam dès 610. C'est par conséquent après que son père lui cherchait un époux, que Mahomet épousa finalement Aïcha[87].

En comparant les différentes sources anciennes, Ruqayyah Waris Maqsood   (en) soutient[88] que quoi que la différence d'âge entre Aicha et Mahomet fût importante et qu'Aicha fut jeune lors de ce mariage, celle-ci ne pouvait chronologiquement pas avoir neuf ans lors de son mariage et qu'il n'existait ni calendrier, ni registres à l'époque confirmant les dates de naissances pour cette période en Arabie, les arabes faisant alors des estimations à partir de dates clés et les uns comparé aux autres[89]. Selon ses recherches, consistant en des recoupements chronologiques indirects fondés sur les anciens écrits tels que ceux de Tabari, ibn Ishaq ou ibn Kathir, Aicha aurait eu à peu près 19 ans (entre 14 ans et 24 ans) quand elle se maria à Mahomet[90]. Ainsi selon l'historien médiéval, Tabari, Aicha serait née plusieurs années avant que Mahomet ne prétende à la prophétie (donc avant 610) et une dizaine d'années après Asmaa une sœur aînée[91], [92] qui aurait été âgée d'une centaine d'années vers l'an 696 (selon cela, Aicha devrait être née une disaine d'années après Asmaa, par conséquent vers 606) [93]. Aicha aurait déjà été fiancée (promise) à un certain Jobar Ibn Al-Moteam Ibn Oday avant que Mahomet prétendit à la prophétie, vers 610[94], [95]. Étant accepté qu'elle s'est mariée finalement avec Mahomet vers 625[96]. Ruqayyah Maqsood précise enfin qu'Aicha serait décédée à l'âge de 67 ans vers 672 selon la majorité des historiens, il faudrait par conséquent qu'elle soit née vers 605, et ait eu une vingtaine d'années l'année de son mariage, vers 625[97].

Selon Maqsood, Aïcha étant née avant 610 et mariée vers 625, elle ne pouvait par conséquent pas avoir été mariée à l'âge de neuf ans, mais plutôt vers dix-neuf ans, à Mahomet, qui devait à ce moment être âgé d'une cinquantaine d'années[98], [99].

Problème des droits de l'Homme

Dans sa biographie sur Mahomet, Maxime Rodinson fait une analyse contextuelle des réformes législatives et sociales de Mahomet, et souligne que ce dernier a fait des réformes concernant la condition féminine, l'esclavage, et la sécurité généralement[100]. Après une étude contextualisée de ces réformes pour cette époque-là, Rodinson conclut : «Ainsi se formait une législation qui, malgré ses lacunes, ses obscurités, son caractère occasionnel, était à maints égards un progrès sur l'état antérieur. Elle répondait bien aux obligations spécifiques de la petite communauté médinoise en voie d'extension. Elle sauvegardait la sécurité de l'individu et protégeait certaines catégories spécifiquement exposées. Généralement, la tendance existante à l'individualisme était encouragé, sans que le dispositif tribal soit abandonné. En particulier au milieu de l'océan des coutumes imposées par la tradition et l'opinion publique apparaissaient des éléments d'un véritable droit des prescriptions habituellement nettement formulées et valables pour tous.»[101]

Le docteur Suliman ibn Abdal Rahman Al-Hukail soutient dans un de ses ouvrages que l'islam est compatible avec les Droits de l'homme[102]. Il y traite de la Déclaration des droits de l'homme en islam, ratifié par 57 États musulmans[103], compare cette déclaration avec la Déclaration universelle des droits de l'homme et explique les principes fondateurs du droit musulman. Al-Hukail précise au chapitre cinq qu'il existe huit pénalités reconnues comme étant fixes en droit musulman en dehors desquelles les juristes ont le moyen incontestable d'innover[104]. Cependant Al-Hukail reste inflexible sur la possibilité d'un moratoire sur les septs peines reconnues fixes (hudûd) et dans un style fort apologétique affirme qu'elles seraient compatibles avec les droits de l'homme[105]. Tariq Ramadan lutte depuis plusieurs années pour qu'un moratoire soit fait pour moderniser la charia et abandonner les châtiments corporels[106].

Selon Yadh ben Achour[107], il est incorrect de penser que la charia est inerte et immuable. Elle évolue suivant les changements de conjonctures diplomatiques et sociologiques. Y voir un dispositif condamné à la pure stagnation est faux. Ben Achour cite ainsi de nombreux exemples d'adaptations de la charia dans une analyse rigoureusement scientifique[108].

Guerre et violence

Certains Robert Spencer pensent que ce ne sont pas seulement les extrémistes islamistes qui prônent la violence mais bien l'islam en lui même, celle-ci étant implicite dans le texte coranique. Il prétend que quoique l'islam ne prône pas explicitement le jihad militaire, le démenti des musulmans modérés, au fait que la violence des extrémistes puisse se trouver dans le Coran, ne tient pas. Selon lui, un mouvement dans le sens des Droits de l'Homme et d'un rapprochement pacifique vers le monde occidental demande un rejet des valeurs respectant les traditions de l'islam (comme le jihad, la dhimmitude ou la charia[72]) de la part des musulmans.

De nombreux colloques se sont tenus en Égypte, en Arabie saoudite et ailleurs, qui condamnent les attentats suicides, l'agression physique des personnes civiles et les attentats du 11 septembre, du 11 mars, de Riyad, du 7 juillet etc, comme contraires à l'islam[109], [110], . La ligue arabe composée des intellectuels, hommes politiques et religieux du monde arabo-musulman lutte durement contre les déviants terroristes, comme en témoignent surtout la rédaction de la Convention arabe contre le terrorisme[111], et la mise en place et la ratification par 57 États de Déclaration du Caire sur les droits de l'homme en Islam[112].

Islam et sexualité

Mariage arrangé
Age du mariage

Le hadith d'Aïcha -cité plus haut- est reconnu par nombre d'oulémas comme sahih, de nombreux hadiths authentiques imposent comme condition pour donner en mariage une jeune fille toujours vierge qu'elle comprenne qu'on la demande en mariage et consentisse[124]. Cependant, certains savants musulmans (anciens ou modernes) émettent des avis légitimant le mariage des jeunes filles plusieurs années avant la puberté, ou alors, en contrevenant aux hadiths mensionnés plus haut, même si elles sont toujours au berceau, en interdisant les rapports sexuels ou érotiques tant que celles-ci ne sont pas physiquement mûres[125]. Certains autres savants, n'excluent pas non plus «de jouir avec celles-ci mais sans copulation jusqu'à la naissance de leurs règles car ce serait leur faire du mal, en évitant (aussi) la sodomisation, car cela est un acte abominable»[126]. De même, plusieurs juristes anciens et modernes autorisent le fait de marier un garçon même s'il n'est pas en âge de raison[127]. Selon les historiens cette pratique est une trace des coutumes arabes d'avant Mahomet[128], [129]. Cette pratique autorisée par certains oulemas, est vivement condamné par d'autres oulemas et intellectuels du reste du monde[130]. Le mariage précoce est légalement interdit par la majorité des états musulmans[131], et est en recul dans la plus grande partie du monde musulman[132].

Actuellement (en 2010), dans plusieurs pays à majorité musulmane des enfants sont mariés avec les bénédictions de certains oulémas, comme c'est le cas au Soudan, au Yémen, dans plusieurs pays du Proche-Orient ou encore en Mauritanie, malgré les protestations de nombreux intellectuels et savants dans ces régions-mêmes. Ce qui suscite énormément de réactions et d'émotions dans le monde extérieur[133].

Le mariage de jouissance
Article détaillé : mut`a.
La polygamie
Homophobie
Article détaillé : Islam_et_homosexualité.

Le Coran évoque à huit reprises la destruction par un cataclysme des peuples mythiques de Sodome et Gomorrhe dits violer les visiteurs mâles[146], en les attaquant sur les grands chemins et commettant des iniquités dans leurs assemblées[147], et critiquer Loth d'un excès de chasteté[148] lorsque, pour épargner ses hôtes il leur dit de plutôt abuser de ses propres filles disant «il serait moins impur d'abuser d'elles» [149] : 7 :78-81, 11 :74-83, 15 :67-77, 21 :74, 26 :160-174, 27 :54-58, 29 :27-35, 54 :33-39. Comme pour «les courants religieux et spirituels majoritaires de l'hindouisme, du bouddhisme, du judaïsme, du christianisme»[150], la sunna condamne aussi l'homosexualité, et prescrit la peine de mort comme sanction, le plus fréquemment par lapidation[151]. Une peine qui continue d'être appliquée dans plusieurs pays musulmans dont l'Arabie saoudite. Les actes homosexuels sont toujours passibles de peine de mort dans six pays aujourd'hui : outre l'Arabie saoudite, on compte aussi l'Iran, le Nigeria, la Mauritanie, le Soudan et le Yémen. L'Iran affirme avoir suspendu l'usage de la lapidation pour l'application de la condamnation à mort des adultérins depuis 2002[152], ce qui semble être démenti par les faits[153], [154] et ne remet pas en cause la peine de mort concernant les homosexuels.

L'homosexualité masculine est un crime dans la majorité des pays à majorité musulmane et le lesbianisme l'est dans près de la moitié de ces pays ; les peines concernant le lesbianisme sont cependant généralement moins sévères[155].

La transsexualité[156] est par contre tolérée comme une réparation clinique d'un déséquilibre entre l'âme et le corps de type hermaphrodite, et légalement autorisée en Iran, en Turquie, et dans plusieurs autres pays à majorité musulmane[157], [158], [159], [160].

Islam et esclavage

Le Coran, à l'instar des textes religieux d'autres religions, n'interdit pas l'esclavage, ou alors le tolère tout en lui imposant des limites[161]. C'est une institution connue naturelle mais le Coran comme la sunna insistent fortement sur la bienveillance à accorder aux esclaves et sur le mérite qu'il y a à les émanciper. La réalité de l'esclavagisme y a revêtu des réalités particulièrement diverses allant de l'esclave domestique, aux milices d'esclaves[162], en passant par les courtisanes. Disparu progressivement de la majorité des pays musulmans, l'esclavagisme existe toujours dans certains pays sahariens et , de fait, dans la péninsule Arabique[163].

Apostasie

Article détaillé : Apostasie dans l'islam.

Un des points où la charia s'éloigne fort des conventions internationales modernes concernant les droits de l'homme, et qui est fortement critiqué tant par des intellectuels musulmans que par des intellectuels non-musulmans est la condamnation morale et juridique de l'apostasie dans énormément de pays à majorité musulmane[164].

La plupart des juristes des quatre écoles majeures de jurisprudence islamique (madhhab) considèrent, à la suite des fondateurs des ces écoles ainsi qu'à partir du IXe siècle, qu'un apostat doit être exécuté et ce en se basant sur un hadith d'Ibn `Abbâs dans lequel il rapporte que le prophète de l'islam, Mahomet, aurait dit : «Quiconque change sa religion, tuez-le». Ces propos sont rapportés par al-Boukhari mais ne sont pas repris par Muslim[165]. Cela a conduit la majorité des érudits religieux musulmans modernes ou anciens à penser que l'apostasie d'un musulman est passible de la peine de mort[166].

La condamnation à mort des apostats ne fait cependant pas l'unanimité des juristes et savants musulmans essentiellement avant le IXe siècle, depuis l'époque des premiers califes déjà, à l'instar d'Umar ibn al-Khattab (?-644), Sufyan al-Thawri   (en) (716-778) ou Ibrahim an-Nakhai (? -714) comme souligné par le savant musulman hanafite[167] Youssef al-Qaradâwî qui appuie la possibilité d'annuler ou reporter la condamnation en conformité à la charia[168]. Le Docteur İsmail Hakkı Ünal, membre des hautes affaires religieuses de Turquie et savant hanafite, soutient aussi que la condamnation à mort des apostats n'est pas universellement défendu par les docteurs du Droit Islamique. Il fait remarquer que si nous suivions le hadith d'Ibn Abbas disant «Celui qui change de religion, exécutez-le» -un hadith que ce dernier n'a certainement pas entendu lui même dans sa formulation initiale[169], étant âgé de 13 ans lors du décès de Mahomet-, il faudrait aussi exécuter les non musulmans convertis à l'Islam. Le théologien et juriste apporte une série de hadiths pour appuyer que la condamnation à mort des apostats n'est pas clairement défendable comme une obligation religieuse[170].

En Arabie saoudite, l'apostasie est passible de la peine de mort par décapitation au sabre[171]. L'Iran condamne aussi à mort les musulmans ayant apostasié[172]. Quelquefois, lorsque la peine de mort n'est pas appliquée, l'annulation du mariage est opérée et les conjoints peuvent être forcés de se séparer l'un de l'autre[173].

Différences religieuses

Différences doctrinaires

Critiques politiques

Voir aussi

Controverses et islam

Critiques des autres religions

Bibliographie

Sources

Notes et références

  1. Paul Veyne, Les Grecs ont-ils cru à leurs mythes ?, éd. Seuil, coll. «Points essais», 1992 (éd. orig. 1983)
  2. Alfred-Louis de Prémare, Les Fondations de l'islam. Entre écriture et histoire, éd. Seuil, coll. L'Univers historique, 2002
  3. John Wansbrough, The sectarian milieu : content and composition of islamic salvation history, Foreword, Translations and Expanded notes by Gerald Hawting, éd. Prometheus Books, 2006, recension en ligne
  4. A titre d'exemple, Martin Luther cité dans l'article Islam de la Catholic Encyclopedia de 1911 : «Luther looked upon him as "a devil and first-born child of Satan». "
  5. Voltaire, Le Fanatisme ou Mahomet le prophète, Œuvres complètes, éd. Garnier, 1875, tome 4, p. 135
  6. Voltaire : «C'était un sublime et hardi charlatan que ce Mahomet, fils d'Abdalla.», Dictionnaire philosophique, article «Alcoran», Cosse et Gaultier, 1838, p. 40
  7. Voltaire : "J'ai dit qu'on reconnut Mahomet pour un grand homme; rien n'est plus impie, dites-vous. Je vous répondrai que ce n'est pas ma faute si ce petit homme a changé la face d'une partie du monde, s'il a gagné des batailles contre des armées dix fois plus nombreuses que les siennes, s'il a fait trembler l'empire romain, s'il a donné les premiers coups à ce colosse que ses successeurs ont écrasé, et s'il a été législateur de l'Asie, de l'Afrique, et d'une partie de l'Europe", «Lettre civile et honnête a l'auteur malhonnête de la Critique de l'histoire universelle de M. de Voltaire» (1760), dans Œuvres complètes de Voltaire, Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 24, p. 164
  8. Voltaire,  : «Ce fut sans doute un très grand homme, et qui forma de grands hommes. Il fallait qu'il fût martyr ou conquérant, il n'y avait pas de milieu. Il vainquit toujours, et toutes ses victoires furent remportées par le petit nombre sur le grand. Conquérant, législateur, monarque et pontife, il joua le plus grand rôle qu'on puisse jouer sur la terre aux yeux du commun des hommes»., «Remarque pour servir de supplément à l'Essais sur les Mœurs» (1763), dans Œuvres complètes de Voltaire, Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 24, chap. 9-De Mahomet, p. 590
  9. Voltaire : «Il y a je ne sais quoi dans ce Mahomet qui impose.», «Lettre à M. le chevalier de La Motte-Gefrard» (mars 1763), dans Œuvres complètes de Voltaire (1760), Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 44, p. 476
  10. Voltaire : "Le mahométisme était probablement plus sensé que le christianisme. On n'y adorait point un Juif en abhorrant les Juifs; on n'y appelait point une Juive mère de Dieu; on n'y tombait point dans le blasphème extravagant de dire que trois dieux font un dieu; enfin on n'y mangeait pas ce dieu qu'on adorait, et on n'allait pas rendre à la selle son créateur. Croire un seul Dieu tout-puissant était l'unique dogme, et si on n'y avait pas ajouté que Mahomet est son prophète, c'eût été une religion aussi pure, aussi belle que celle des lettrés chinois. C'était le simple théisme, la religion naturelle, et donc l'unique véritable. ", «Examen important de milord Bolingbroke ou le Tombeau du fanatisme» (1767), dans Œuvres complètes de Voltaire, Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 26, chap. 35-Des sectes et des malheurs des chrétiens jusqu'à l'établissement du mahométisme, p. 309
  11. Napoléon Ier : "Mahomet fut un grand homme, intrépide soldat : avec une poignée de monde il triompha au combat de Badr; grand capitaine, éloquent, grand homme d'État, il regénéra sa patrie, et créa au milieu des déserts de l'Arabie un nouveau peuple et une nouvelle puissance. ", Précis des guerres de César, rédigé par Marchand, à Sainte-Hélène, sous la dictée de l'empereur, Napoléon Bonaparte, éd. Gosselin, 1836, p. 237
  12. Napoléon Ier : «Voltaire, avait ici manqué à l'histoire et au cœur humain. Il prostituait le grand caractère de Mahomet par les intrigues les plus basses. Il faisait agir un grand homme qui avait changé la face du monde, comme le plus vil scélérat, digne au plus du gibet. Il ne travestissait pas moins inconvenablement le grand caractère d'Omar, dont il ne faisait qu'un coupe-jarrets de mélodrame»., Napoléon Bonaparte, avril 1816, Sainte-Hélène, dans Mémorial de Sainte-Hélène, paru chez Dépôt du Mémorial, 1824, t. 3, p. 134-135, Las Cases
  13. Alphonse de Lamartine : "Jamais homme n'accomplit en moins de temps une si immense et durable révolution dans le monde. [... ] Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l'immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l'homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l'histoire moderne à Mahomet ? Les plus fameux n'ont remué que des armes, des lois; Ils n'ont fondé, lorsqu'il s ont fondé quelque chose, que des puissances matérielles écroulées fréquemment avant eux. Celui-là a remué des armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d'hommes sur un tiers du globe habité; mais il a remué, qui plus est , des idées, des croyances, des âmes. Il a fondé [... ] une nationalité spirituelle qui englobe des peuples de toute langue et de toute race [... ]. Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d'idées, restaurateur des dogmes rationnels d'un culte sans images, fondateur de vingt empires terrestres et d'un empire spirituel, voilà Mahomet. A l'ensemble des échelles ou on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand ?", Histoire de la Turquie, Alphonse de Lamartine, éd. Librairie du Constitutionnel, 1854, livre premier, p. 277-280
  14. Ernest Renan, Études d'histoire religieuse, M. Lévy frères, 1862, 432 p. , p.  248-249
  15. John William Draper : "Four years after the death of Justinian, A. D. 569, was born at Mecca, in Arabia the man who, of all men exercised the greatest influence upon the human race... Mohammed. ", A History of the Intellectual Development of Europe, John William Draper, éd. Harper, 1863, p. 244"
  16. Gustave Le Bon : «S'il faut juger de la valeur des hommes par la grandeur des œuvres qu'ils ont fondées, nous pouvons dire que Mahomet fut un des plus grands hommes qu'ait connus l'histoire. Des préjugés religieux ont empêché bien des historiens de reconnaître l'importance de son œuvre ; mais les écrivains chrétiens eux-mêmes débutent actuellement à lui rendre justice.», La Civilisation des Arabes (1884), Gustave Le Bon, éd. La Fontaine au Roy, 1990, p. 76
  17. Maracci held that Mohammed and Mohammedanism were not very dissimilar to Luther and Protestantism. Voir article Islam
  18. On tiendra compte du fait qu'au XVIIIe siècle, le protestantisme est condamné par l'Église catholique comme hérétique et que, plus qu'une pertinence comparative, il faut y voir l'association d'une hérésie potentielle à une hérésie avérée.
  19. Tristes tropiques : En face de la bienveillance universelle du bouddhisme, du désir chrétien de dialogue, l'intolérance musulmane adopte une forme inconsciente chez ceux qui s'en rendent coupables ; car s'ils ne cherchent pas forcément, de façon brutale, à amener autrui à partager leur vérité, ils sont néenmoins (et c'est plus grave) incapables de supporter l'existence d'autrui comme autrui. L'unique moyen pour eux de se mettre à l'abri du doute et de l'humiliation consiste dans une “néantisation” d'autrui, reconnu comme témoin d'une autre foi et d'une autre conduite. La fraternité islamique est la converse d'une exclusive contre les infidèles qui ne peut s'avouer, puisque, en se reconnaissant comme telle, elle équivaudrait à le reconnaître eux-mêmes comme existants.
    Si un corps de garde pouvait être religieux, l'islam paraîtrait sa religion parfaite : stricte observance du règlement (prières cinq fois par jour, chacune strict cinquante génuflexions)  ; revues de détail et soins de propreté (les ablutions rituelles)  ; promiscuité masculine dans la vie spirituelle comme dans l'accomplissement des fonctions religieuses ; et pas de femmes.
  20. Maxime Rodinson, «Mahomet (en arabe Muhammad) est , parmi les fondateurs des grandes religions universalistes, celui que nous connaissons le mieux. [... ] Homme génial, issu d'une société en marge des grandes civilisations de l'époque, il sut forger une synthèse idéologique impressionnante, capable de séduire en premier lieu son pays natal, puis de s'imposer dans une vaste zone du globe. Il sut aussi employer des dons remarquables de chef politique et militaire à acquérir le contrôle de l'Arabie. Mystique (incomplet), profondément religieux, mais non pas pur homme de sainteté comme le Christ et le Bouddha, les faiblesses humaines de cette impressionnante personnalité ne font que rendre sa biographie plus attachante. [... ] Si le développement postérieur de l'islam est dû aux circonstances (pour ceux qui n'y voient pas la main de Dieu), une part importante de son succès vient néanmoins du génie de Muhammad. On peut le créditer d'une grande intelligence, d'une habileté et d'une ténacité remarquables, d'un sens particulièrement fin des hommes et des situations. [... ] Il faut tenir compte des mœurs du temps et de son pays pour juger certains de ses actes, atroces ou quelque peu hypocrites [... ]. Il montra, en bien des cas, de la clémence, de la longanimité, de la largeur de vues et fut fréquemment strict envers lui-même. Ses lois furent sages, libérales (surtout vis-à-vis des femmes), progressives comparé à son milieu.», Maxime Rodinson, 1961, dans Article Mahomet, Encyclopædia Universalis V10, 2004, Maxime Rodinson.
  21. cf. Manfred Kropp, Les Origines du Coran, série de conférences au Collège de France, octobre 2005, conférences en ligne du 06-10-2005, minutes 28 à 31.
  22. Christoph Luxenberg, The Syro-Aramaic reading of the Koran : a contribution to the decoding of the language of the Koran, éd. Verlag Hans Schiler, 2007, ouvrage en ligne (en)
  23. cf. Manfred Kropp, Les Origines du Coran, série de conférences au Collège de France, octobre 2005, conférences en ligne
  24. Christoph Luxenberg, The Syro-Aramaic reading of the Koran : a contribution to the decoding of the language of the Koran, éd. Verlag Hans Schiler, 2007, ouvrage en ligne (en)
  25. Maxime Rodinson, Mahomet, Essais, Seuil, 1994, p. 103-104 ; 150-151.
  26. (tr) Ebu Cafer Muhammed b. Cerir et-Taberi, Taberi Tefsiri, édition : Hisar Yayınevi : Vol 3, pages : 304-309.
  27. Kasimirski, Le Coran ; éditions Garnier Flammarion, 1970, 508 pages. (ISBN : 2-08-070237-8). p. 47, verset 70 «Désirez-vous désormais, Ô musulmans ! Qu'ils (les Israélites de ce temps-ci) deviennent croyants pour vous (pour vous plaire)  ? Un certain nombre d'entre eux cependant obéissaient à la parole de Dieu, mais ensuite ils l'altérèrent après l'avoir comprise, et ils le savaient bien.», verset 73 : «Parmi eux les hommes du commun ne connaissent pas le livre (le Pentateuque), mais uniquement les contes mensongers, et ils n'ont que des idées vagues. Malheur à ceux qui, écrivant le livre de leurs mains corruptrices, disent : Voilà ce qui vient de Dieu, pour en retirer un bénéfice infime ! Malheur à eux, à cause de ce que leurs mains ont écrit, ainsi qu'à cause du gain qu'ils en retirent!» ; p. 48, v. 79 ; p. 78, V. 94, etc.
  28. (tr) Ebu Cafer Muhammed b. Cerir et-Taberi, Taberi Tefsiri, édition : Hisar Yayınevi : Vol. 1, pages : 249, 3/304-309, etc.
  29. Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman ; The Bible unearthed : archæology's new vision of ancient Isræl and the origin of its sacred texts, New York, éditions : Free Press, 2001. p. 24 etc.
  30. Maxime Rodinson, Mahomet, Essais, Seuil, 1994, p. 153-154.
  31. Le Saint Coran : traduction et commentaire de Muhammad Hamidullah avec la collaboration de M. Leturmy, Éditeur : Amana Publications (août 1989), ISBN 0915957043 en ligne sur Wikilivres, de nombreux passages de cette interprétation en français du Coran ont été commentés en relation avec les anciens écrits, le Coran reconnaissant les écritures judéo-chrétiennes comme d'origine révélée.
  32. Dans Tabari, La Chronique (De Salomon à la chute des Sassanides), Actes Sud (ISBN 2-7427-3317-5) p. 78.
  33. Maxime Rodinson, Mahomet, Essais, Seuil, 1994, p. 151-154.
  34. (tr) Ebu Cafer Muhammed b. Cerir et-Taberi, Taberi Tefsiri, édition : Hisar Yayınevi : Vol. 5, pages :378-388.
  35. Maxime Rodinson, Mahomet, Essais, Seuil, 1994, p.  83
  36. Maxime Rodinson, Mahomet, Essais, Seuil, 1994, p. 81-122
  37. Maxime Rodinson, Mahomet, Essais, Seuil, 1994, p. 122.
  38. Kropp, Manfredd. Conférence au collège de France [1]
  39. Maître de conférence à l'Institut national des langues et civilisations orientales INALCO à Paris et professeur de langues et civilisations sémitiques à l'université Al-Azhar. (dans la préface du livre de Gloton page 15).
  40. Lire, Maurice Gloton, Une approche du Coran par la grammaire et le lexique. édition Albouraq (2002) ISBN 978-2-84161-171-3. p. 15, 31.
  41. Etan Kohlberg et Mohammad Ali Amir-Mœzzi, cités par Michel Cuypers et Geneviève Gobillot, Le Coran, éd. Le Cavalier bleu, 2007, p. 19-20 [2]
  42. Michel Cuypers et Geneviève Gobillot, Le Coran, éd. Le Cavalier Bleu, 2007, p. 20 [3]
  43. Les origines du Coran, par Manfred Kropp, univ. Mayence (Allemagne) (Le 6 octobre 2005 au Collège de France), conférence du 6 octobre, 28e à 30e minutes.
  44. (en) Bukhari, Jami'ul ahkam al Qur'an, Fasting (Jeune) (XXXI), n° 126 (traduction : M. Muhsin Khan).
  45. (ar) Jâmi'ul-Sahih, Al-Bukhârî, (Riyadh)  ; volume 7, p. 100, volume 9, p. 43, etc. Disponible ici en anglais.
  46. Michel Cuypers et Geneviève Gobillot, Le Coran, éd. Le Cavalier bleu, 2007, p. 17 et suivantes. [4]
  47. (en) Bukhari, Jami'ul ahkam al Qur'an, (traduction : M. Muhsin Khan), Vitues of the Quran (LXI)  : 511.
  48. (en) Bukhari, Jami'ul ahkam al Qur'an, Punishement of disbelievers at War (LXXXII)  : 817 (traduction : M. Muhsin Khan).
  49. (en) Muslim, Sahih al-Jâmi', traduction : Abdul Hamid Siddiqui. The book of marriage (VIII)  : 3421.
  50. (tr) Ebu Cafer Muhammed b. Cerir et-Taberi, Taberi Tefsiri, édition : Hisar Yayınevi : Tome : 9, page :139.
  51. (ar) As-Suyuti, Itqan fi'ulum al-Qur'an, Pt. 2, p. 25, cité par J. Burton dans The Collection of the Qur'an, p. 117.
  52. Etan Kohlberg et Mohammad Ali Amir-Mœzzi, cités par Michel Cuypers et Geneviève Gobillot, Le Coran, éd. Le Cavalier Bleu, 2007, p. 19-20 [5]
  53. Michel Cuypers et Geneviève Gobillot, Le Coran, éd. Le Cavalier bleu, 2007, p. 17 et suivantes. [6]
  54. (en) Bukhari, Jami'ul ahkam al Qur'an, (traduction : M. Muhsin Khan), Vitues of the Quran (LXI)  : 521-525.
  55. Michel Cuypers et Geneviève Gobillot, Le Coran, éd. Le Cavalier bleu, 2007, p. 17 et suivantes. [7]
  56. Paris, BNF arabe 328 a par Dutton (2001, p. 74-84)
  57. (en) Andrew Higgins and Almut Schœnfeld, The Lost Archive : Missing for a half century, a cache of photos spurs sensitive research on Islam's holy text, Wall Street Journal, 12 January 2008. Retrieved 2010-02-07.
  58. cf. Manfred Kropp, Les Origines du Coran, série de conférences au Collège de France, octobre 2005, conférences en ligne du 06-10-2005, minutes 28 à 31.
  59. Mohammad ibn Yaqub Kolayni, Usûl al-Kâfî ; Kitâb al hujjah, Vol. I : p. 427.
  60. Michel Cuypers et Geneviève Gobillot, Le Coran, éd. Le Cavalier bleu, 2007, p. 19. [8]
  61. Les flexions casuelles, l'usage de l'arabe chez les bédouins avant l'apparition de la grammaire arabe.
  62. ibn Khaldun, Discours sur l'Histoire universelle, Al-Muqaddima ; Traduction nouvelle, préface et notes par Vincent Monteil ; éd. Sindbad, III tomes. ISBN 2-7274-0031-4, p. 1243-1281.
  63. (ar) Muhyiddin Darwish, I'rab al Qur'an al-Karîm wa bayânahu ; éditions Dar Ibn Kathir et al-Yamama, (Damas), 1999; X Tomes.
  64. ibn Khaldun, Discours sur l'Histoire universelle, Al-Muqaddima ; Traduction nouvelle, préface et notes par Vincent Monteil ; éd. Sindbad, III tomes. ISBN 2-7274-0031-4, p. 1243-1281.
  65. (en) M. Mukarram Ahmed   (en) , Encyclopædia of Islam, New Delhi, éditions Anmol, 101 volumes, 10.588 pages. ISBN 81-261-2339-7 2005 ; vol. I, p. 83. À ne pas confondre avec l'Encyclopædia of Islam, Heinrich. Editions Brill.
  66. B. Dodge (Editor and Translator), The Fihrist Of Al-Nadim : The Tenth Century Survey of Muslim Culture, 1970, Volume I, Columbia University Press : New York & Londres, p. 87-88.
  67. Alan Jones, Islamic Culture, 1998, Volume LXXII, No. 4, p. 95-103.
  68. A. Grohmann, Zum Papyrusprotokoll In Früharabischer Zeit, Jahrbuch Der Österreichischen Byzantinischen Gesellschaft, 1960, Volume IX, p. 2-5 and Figure 1. The Plate is also reproduced in A. Grohmann, I Arabische Chronologie. II Arabische Papyruskunde, 1966, Handbuch Der Orientalistik, E. J. Brill : Leiden/Köln, Plate III :1.
  69. A. Grohmann, The Problem Of Dating Early Qur'ans, Der Islam, 1958, p. 221.
  70. (tr) Ahmed Yıldırım, Cumhuriyet Üniversitesi İlahiyat Fakültesi Dergisi, tome : VII / 2, p. 179-200. DECEMBRE-2003-SİVAS
  71. (tr) Mustafa Karataş, Rivayet tekniği açısından, Hadislerin artması ve sayısı, édition İşaret yayınları, 375 pages2007. ISBN 975350182x (pages 1 à 375, ouvrage dédié. )
  72. Spencer, Robert. Onward Muslim Soldiers : How Jihad Still Threatens America and the West., 299–300
  73. Project Syndicate
  74. Ali Sina, Reciprocity in islam
  75. Kazimirski, Le Coran ; éditions Garnier Flammarion, 1970, 508 pages. (ISBN : 2-08-070237-8). p. 371.
  76. Kazimirski, Le Coran ; éditions Garnier Flammarion, 1970, 508 pages. (ISBN : 2-08-070237-8). p. 428.
  77. Religious Tolerance. org, SHARED BELIEF IN THE "GOLDEN RULE" - Ethics of Reciprocity.
  78. Watt. Muhammad at Medina et R. B. Serjeant "The Constitution of Medina. " Islamic Quarterly 8 (1964) p. 4.
  79. ORGANISATION DE LA CONFERENCE ISLAMIQUE / LE CAIRE, 5 AOUT 1990__Déclaration du Caire sur les droits de l'homme en Islam : «Tous les êtres humains forment une même famille dont les membres sont unis par leur soumission à Dieu et leur appartenance à la postérité d'Adam. L'ensemble des hommes, sans distinction de race, de couleur, de langue, de religion, de sexe, d'appartenance politique, de situation sociale ou de toute autre considération, sont égaux en dignité, en devoir et en responsabilité. La vrai foi, autorise l'homme de s'accomplir, est la garantie de la consolidation de cette dignité.»
  80. ?????? ?????? ?????? - ??? ??????
  81. [9] Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim (Arabe seulement)  : 2547, [10]
  82. (ar) Ibn Hajar Asqalani, Tahdhib al-Tahdhib, éditions Dar Ihya al-turath al-Islami, Vol. 11, p. 50 ; Al-Zahabi, Mizanu'l-ai`tidal, éditions Al-Maktabatu'l-athriyyah, Sheikhupura, Pakistan, Vol. 4, p. 301.
  83. Maxime Rodinson, Mahomet. édition du Seuil (1994). (ISBN 978-2-02-022033-0) p. 182
  84. Maxime Rodinson, Mahomet. édition du Seuil (1994). (ISBN 978-2-02-022033-0) p. 232
  85. Maxime Rodinson, Mahomet. édition du Seuil (1994). (ISBN 978-2-02-022033-0) p. 267
  86. (ar) / (tr) L'historien arabe Hassan Ibrahim Hassan, "Islam Tarihi", 14 tomes, Kayihan yayinlari (1964) ; traduction au turc par Dr. Ismail Yigit. t. 1 p. 85
  87. Tabarî (m. 310), Tarih ar-Rusûl w'al Mulûk, Leyde, 1897 et après. I, p. 1768-1769
  88. (en) Roqayyah Maqsood, Aishah - A study of her age at the time of her marriage - Islamic Vision, IPCI, 1996, 24 p.
  89. (en) Roqayyah Maqsood, Aishah - A study of her age at the time of her marriage - Islamic Vision, IPCI, (1996)  : p. 1-3.
  90. (en) Roqayyah Maqsood, Aishah - A study of her age at the time of her marriage - Islamic Vision, IPCI, (1996)  : p. 1-3.
  91. (ar) Al-Zahabi, Siyar A`la'ma'l-nubala', Vol. 2, p. 289, Mu'assasatu'l-risalah, Beirut, 1992.
  92. (en) Roqayyah Maqsood, Aishah - A study of her age at the time of her marriage - Islamic Vision, IPCI, (1996)  : p. 1-3.
  93. (ar) Ibn Kathir, Al-Bidayah wa'l-nihayah, Vol. 8, p. 372, Dar al-fikr, Al-jizah, 1933
  94. (ar) Al-Tabari, Tarikhu'l-umam wa'l-mamlu'k, Vol. 4, p. 50, éditions Dara'l-fikr, Beirut, 1979 ; " Dans la période préislamique, Abu Baqr épousa deux femmes. La première était Fatilah fille d'Abdal Uwwah, qui donna naissance à Abdallah et Asmaa. Alors il épousa Umm Rummân, qui donna naissance à Abdar-Rahman et Aicha. Tous sont nés avant l'islam. " (Citation de l'historien Tabari. )
  95. (en) Roqayyah Maqsood, Aishah - A study of her age at the time of her marriage - Islamic Vision, IPCI, (1996)  : p. 1-3.
  96. (en) Roqayyah Maqsood, Aishah - A study of her age at the time of her marriage - Islamic Vision, IPCI, (1996)  : p. 1-3, 23-24.
  97. (en) Roqayyah Maqsood, Aishah - A study of her age at the time of her marriage - Islamic Vision, IPCI, (1996)  : p. 1-3, 23-24.
  98. Ruqayyah Waris Maqsood apporte toujours plusieurs autres éléments dans cette critique historique, comme une comparaison d'âge entre Fatimah, fille de Mahomet et Aicha. Mais aussi la défaillence de la mémoire de l'un des rapporteurs du fammeux hadith affirmant qu'Aicha aurait eut neuf ans lors de son mariage. Hicham ibn Urwah, a transmis ce hadith en Irak, à Rayy, lorsqu'il était septuagénaire, or, souligne la chercheuse, plusieurs ouvrages d'histoire anciens précisent qu'une fois devenu âgé, Hicham ibn Urwah avait une mémoire fort affaiblie et se trompait fréquemment ; voir : (ar) Ibn Hajar Asqalani, Tahdhib al-Tahdhib, éditions Dar Ihya al-turath al-Islami, Vol. 11, p. 50 ; Al-Zahabi, Mizanu'l-ai`tidal, Al-Maktabatu'l-athriyyah, Sheikhupura, Pakistan, Vol. 4, p. 301.
  99. (en) Roqayyah Maqsood, Aishah - A study of her age at the time of her marriage - Islamic Vision, IPCI, (1996)  : p. 1-3, 23-24.
  100. Maxime Rodinson, Mahomet, Essais, Seuil, 1994, p. 261-271
  101. Maxime Rodinson, Mahomet, Essais, Seuil, 1994, p. 268.
  102. Dr. Suliman ibn Abdal Rahman Al-Hukail, Les Droits de l'Homme en Islam et la réfutation des préjugés contre l'islam. éd. Dar Eshebelia, Riyadh, 1999.191 pages, ISBN 9960-727-65-3.
  103. Organisation de la Conférence Islamique / Le Caire, 5 août 1990 : Déclaration du Caire sur les droits de l'homme en Islam.
  104. Dr. Suliman ibn Abdal Rahman Al-Hukail, Les Droits de l'Homme en Islam et la réfutation des préjugés contre l'islam. éd. Dar Eshebelia, Riyadh, 1999.191 pages, ISBN 9960-727-65-3 ; pages 126-146.
  105. Dr. Suliman ibn Abdal Rahman Al-Hukail, Les Droits de l'Homme en Islam et la réfutation des préjugés contre l'islam. éd. Dar Eshebelia, Riyadh, 1999.191 pages, ISBN 9960-727-65-3 ; p. 126, pages 151-170.
  106. Site officiel.
  107. Yadh Ben achour, Le Rôle des civilisations dans le dispositif international, Droit et relations internationales. , Bruylant, et éditions de l'université de Bruxelles, 2003.
  108. Yadh Ben achour, Le Rôle des civilisations dans le dispositif international, Droit et relations internationales. , Bruylant, et éditions de l'université de Bruxelles, 2003.
  109. Que disent les savants de l'islam sur le Terrorisme ?, Le Comité des Grands Savants d'Arabie saoudite, éditions Anas 2004 ISBN 9960365603
  110. Maroc : les oulémas veulent participer à la lutte contre le terrorisme
  111. Convention arabe pour la lutte contre le terrorisme
  112. Déclaration du Caire sur les droits de l'homme en Islam.
  113. (ar) / (tr) Bulûgh'ul Marâm, Ibn Hajar al-Asqalani ; Ahmet Davudoğlu, Büluğ'ül-Meram Tercümesi ve Şerhi, éditions Selamet Yolları, Sönmez Yayınları : p. 386.
  114. (ar) / (tr) Bulûgh'ul Marâm, ibn Hajar ; Ahmet Davudoğlu, Büluğ'ül-Meram Tercümesi ve Şerhi, éditions Selamet Yolları, Sönmez Yayınları : p. 386.
  115. (tr) Sosial bilimler ansiklopedisi, éditions Risale yayinlari ; rubrique Kadın, (Hüseyin Peker).
  116. (ar) / (en) Kitab ul Nikâh, n°3306 de Sahih Muslim
  117. (ar) / (tr) Bulûgh'ul Marâm, ibn Hajar ; Ahmet Davudoğlu, Büluğ'ül-Meram Tercümesi ve Şerhi, éditions Selamet Yolları, Sönmez Yayınları : 3/256.
  118. Maxime Rodinson, Mahomet. édition du Seuil (1994). (ISBN 978-2-02-022033-0) p. 232 ; " (Par exemple) 13 ans était un bel âge pour les femmes arabes, et le mariage était consommé depuis longtemps".
  119. Tabarî (m. 310), Tarih ar-Rusûl w'al Mulûk, Leyde, 1897 et après. I, pp. 1768-1769 :[11] Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim (Arabe seulement)  : 2547, [12]
  120. (ar) / (tr) L'historien arabe Hassan Ibrahim Hassan, "Islam Tarihi", 14 tomes, Kayihan yayinlari (1964) ; traduction au turc par Dr. Ismail Yigit. t. 1 p. 85 ; «Il devait être rare de trouver une jeune fille non mariée à cette époque, car les filles étaient mariées particulièrement jeunes.»
  121. (ar) / (tr) Bulûgh'ul Marâm, ibn Hajar ; Ahmet Davudoğlu, Büluğ'ül-Meram Tercümesi ve Şerhi, éditions Selamet Yolları, Sönmez Yayınları : p. 387
  122. Maxime Rodinson, Mahomet; édition du Seuil, (1994) p. 265
  123. Ibn Hichâm (m. 218) Sîrat Rasûlillâh Göttingen, 1858-1860 ; trad; anglais. p464-470
  124. Sahih Muslim, al-Jâmi'us-Sahih, Kitab al-Nikah hadith n. 3306.
  125. A titre d'exemple, une fatwa sur IslamWeb, site Internet qatari majeur. Pour les chiites, l'ayatollah Khomeiny dit : L'homme peut avoir un plaisir sexuel avec un enfant, de sexe féminin aussi jeune qu'un bébé. Cependant, il ne doit pas pénétrer par devant, mais le sodomiser. Si l'homme pénètre l'hymen et cause des dégâts, alors il devra être responsable de la fillette toute sa vie. Cette-ci, cependant, ne compte pas comme une de ses quatre femmes permanentes. L'homme, par contre, ne peut pas épouser sa sœur. (Tahrirolvasyleh)
  126. Islamweb toujours, par exemple
  127. (ar) (tr) Şeyh Abdurrahmân El-Cezîrî, Dört Mezhebin Fıkıh Kitabı (Kitâb'ul Fiqh alâ al Mazhâhib'ul arba'a), Traduction : Hasan Ege, édition Bahar yayınları. Tome : V, pp. 55-66
  128. Maxime Rodinson, Mahomet. édition du Seuil (1994). (ISBN 978-2-02-022033-0) p. 232
  129. (ar) / (tr) L'historien arabe Hassan Ibrahim Hassan, "Islam Tarihi", 14 tomes, Kayihan yayinlari (1964) ; traduction au turc par Dr. Ismail Yigit. t. 1 p. 85
  130. Des oulémas du Maroc critiquent une fatwa dissidente. , Une autre condamnation de certaines fatwas permettant des mariages précosses. , Le haut conseil des savants de Turquie condamnent le mariage précosse et précisent que selon une critique objective, Aïcha avait environs 17 ans lors de son mariage. , L'ISESCO condamne le mariage précosse. (ce dernier site est celui de l'ISESCO représentant des intellectuels et oulemas de 57 états)
  131. L'âge minimal légal du mariage dansle monde.
  132. Statistiques sur l'âge du premier mariage dans le monde.
  133. Réactions. , Trafic de fillettes vers le Proche-Orient.
  134. Man lâ yahduruhu al-fiqh, Tompe III, p. 366 - Tafsir Minhaj al-Sâdiqin, tome II, p. 495
  135. http ://oumma. com/coran/afficher. php?NumSourate=4
  136. (ar) / (tr) İmam Kurtubi, el-Camiu li-Ahkami'l-Kur'an, Buruç Yayınları : 5/107-109 (ar) Jâmi'ul Ahkâm'il Qur'ân, Qurtubî ; (Cor. IV, Les Femmes : 24) Selon l'exégèse sunnite, le verset parle d'un mariage normal, la dot étant le droit de la femme pour que le mari ait le droit légal d'avoir une relation sexuelle avec elle .
  137. al Bukhari, l'Imâm, (m. 256), as-sahih, chapitre 64 : 40 - as-Suhaili, (m. 581) ; ar-Raud al unuf, le Caire, 1332; II : 239
  138. Tafsir ibn Kathir, (Cor. IV, les Femmes : 24)
  139. (ar) / (tr) Şeyh Abdurrahmân El-Cezîrî, Dört Mezhebin Fıkıh Kitabı (Kitâb'ul Fiqh alâ al Mazhâhib'ul arba'a), Traduction : Hasan Ege, Bahar yayınları. Cilt : V, Sh : 9 à 100
  140. Tafsir ibn Kathir, (Cor. IV, les Femmes : 24)
  141. al Bukhari, l'Imâm, (m. 256), as-sahih, chapitre 64 : 40 - as-Suhaili, (m. 581) ; ar-Raud al unuf, le Caire, 1332; II : 239
  142. (ar) / (tr) L'historien arabe Hassan Ibrahim Hassan, "Islam Tarihi", Kayihan yayinlari (1964) ; traduction au turc par Dr. Ismail Yigit. 14 tomes, t. 1, p. 242
  143. Le chroniqueur médiéval Tabari explique dans l'exégèse du verset (Cor. IV, les Femmes : 3) comment les musulmans se sont scindés d'un nombre de femmes indispensable pour n'en garder que quatre après cette intervention de Mahomet. / ibn Sa'd (m. 230) Tabaqat, Leyde, 1904-1912 ; VIII, 141-142 /'alMuhabbar'de Muhammad ibn Habib al-Baghdadi' (H. 245) Haderabad ; p. 92
  144. (ar) Jâmi'ul Ahkâm'il Qur'ân, Qurtubî ; (Cor. IV, Les Femmes : 3)
  145. (tr) Sosial bilimler ansiklopedisi, Risale yayinlari ; rubrique evlilik, poligami (Hüseyin Peker).
  146. Kazimirski, Le Coran ; éditions Garnier Flammarion, 1970, 508 pages. (ISBN : 2-08-070237-8). p. 139.
  147. Kazimirski, Le Coran ; éditions Garnier Flammarion, 1970, 508 pages. (ISBN : 2-08-070237-8). p. 311.
  148. Kazimirski, Le Coran ; éditions Garnier Flammarion, 1970, 508 pages. (ISBN : 2-08-070237-8). p. 297.
  149. Kazimirski, Le Coran ; éditions Garnier Flammarion, 1970, 508 pages. (ISBN : 2-08-070237-8). p. 183.
  150. Isabelle Lévy, Soins et Croyances, Guide pratique des rites, cultures et religions à l'usage des personnels de santé et des acteurs sociaux, Editions Estem, Paris, 2002, p. 149
  151. Paroles de Mahomet rapportées :
    «Dieu ne regarde pas un homme qui a eu une relation sexuelle avec un homme» (Ibn Hibban, Tirmidi, Nissai)
    "Quatre types d'individus seront matin et soir soumis à la colère de Dieu". On lui demanda : "De qui s'agit-il ô Messager de Dieu !" Il répondit : les hommes qui cherchent à ressembler aux femmes, les femmes qui cherchent à ressembler aux hommes; celui qui s'accouple avec un animal et celui qui a des rapports sexuels avec un homme". (Tabarani et Bayaki)
    «Ce que je crains le plus pour vous, c'est que vous ne commettiez l'acte du peuple de Loth puis le Prophète (as) a dit, à trois reprises, en disant : que Dieu damne celui qui commet le péché du peuple de Loth, que Dieu damne celui qui commet le péché du peuple de Loth, que Dieu damne celui qui commet le péché du peuple de Loth.» (Ibn Maja, Tirmidi, Al Hakim)
    "Sept individus sont damnés par Dieu, Qui ne les regardera pas au jour du Jugement; ils seront en Enfer avec ceux qui y seront dirigés, à moins qu'ils ne se repentent : l'homosexuel, celui qui s'adonne à des rapports sexuels avec un animal (…). (Voir "Les grand péchés" «Al Kabayir» de l'imam Adahabi, page 96, Editions le Savoir)
    Mahomet a dit : «Tuez ceux qui s'adonnent à l'acte du peuple de Loth» (sentence prophétique rapportée par Abou Daoud, Tirmidhi et Ibn Maja)
    Mahomet a dit : «Si vous trouvez quiconque en train de pratiquer les pratiques du peuple de Loth, tuez-les, que ce soit celui qui commet l'acte ou celui qui le subit» (Abou Daoud et Tirmidhi) [hadith authentique]
  152. Ayatullah Mahmoud Hashemi Shahrud a initié l'abolition en Iran de la lapidation et de la flagellation.
  153. Déclaration de la présidence au nom de l'Union européenne sur la peine de mort en Iran, déclaration du Conseil de l'union Européenne, ref. P/08/17, 07/02/2008, communiqué en ligne
  154. (en) Iran : Two sisters face execution by stoning, in Amnesty International. org. uk, 07/02/2008, article en ligne
  155. Daniel Ottoson, Homophobie d'Etat – Avril 2007, un rapport de l'ILGA – Association internationale gay et lesbienne.
  156. Mais non le travestissement, ou alors notes supra.
  157. Au Koweït, une fatwa annonce la transexualité comme étant compatible avec l'islam.
  158. Le Pakistan commence à légaliser la transexualité.
  159. Frances Harrison (The BBC's Tehran correspondent)  : Iran's sex-change operations, (05 janvier 2005).
  160. Indonésie, homosexualité, trans-genre et tolérence.
  161. Jacques Heers, Les Négriers en terre d'islam, Perrin, coll. «Pour l'histoire», Paris, 2003 (ISBN 2-2620-1850-2) , p.  9
  162. à l'origine des Mamelouk, par exemple
  163. Éric Chaumont, article Esclave, Esclavage, in Dictionnaire du Coran, éd. Robert Laffont, 2007, p. 270-272
  164. Source : Malaysia/Australia : Fundamental Human Rights and Religious Apostasy par le Juge Michæl Kirby, le 21 décembre 2007, Femmes sous lois musulmanes.
  165. Sami Aoun, Aujourd'hui l'islam : Fractures, intégrisme et modernité, Médiaspaul, 2007, 190 p. (ISBN 2894207131) , p.  93
  166. (en) Kecia Ali, Oliver Leaman, Islam : the key concepts, Routledge, 2007, 182 p. (ISBN 0415396395) , p.  10]
  167. [http ://www. qaradawi. net/site/topics/index. asp?cu_no=2&temp_type=44 Site officiel d'al Qardawi (1926-... ).
  168. «Le sens de cette tradition est que `Umar a pensé que la peine de mort n'était pas applicable à l'apostat en toute situation. Elle peut être annulée ou reportée si une obligation impose son annulation ou son report. Dans ce cas précis, l'obligation consiste en l'état de guerre, en la proximité géographique entre ces apostats et les idolâtres et en la crainte que ces apostats ne soient tentés de passer à l'ennemi. `Umar a certainement fait l'ressemblance avec ce qu'avait dit le Prophète — paix et bénédiction sur lui : «Ne coupez pas les mains pendant les batailles.», et cela de crainte que le voleur, furieux, ne rejoigne l'ennemi.  ; cf. Article de Yusuf Qardawi, Islamophile, Ressources islamiques en langue française, (30 décembre 2002). »
  169. I. H. Ünal rapporte comme hadith plus proche de la source celui d'Aicha rapporté par Ibn Hajar al-Asqalani dans le Bulûgh'ul Marâm. Le hadith authentique cite : «Aïcha rapporte que le Messager a dit : — Un musulman ne peut être exécuté que dans trois situations : S'il s'agit d'un individu marié qui a commis l'adultère. Celui qui tue avec préméditation un musulman. Et celui qui quitte l'Islam et déclare la guerre à Allah ainsi qu'à son Messager. Lequel sera exécuté, pendu ou expulsé». ( (tr) Ahmed Davudoğlu ; Büluğ'ül Meram tercümesi ve şerhi, éditions Selamet yolları, Sönmez yayınları 3/500.
  170. Site officiel des Affaires Religieuses de Turquie, une fatwa du docteur Hakkı Ünal réfutant l'application de la peine de mort aux apostats non armés.
  171. Reporters sans frontières : Arabie saoudite - rapport annuel 2005
  172. (en) Rudolph Peters, Crime and punishment in Islamic law : theory and practice from the sixteenth to the twenty-first century, Cambridge University Press, 2005, 219 p. (ISBN 0521792266) , p.  179
  173. Abderrahim Lamchichi, Femmes et islam : l'impératif universel d'égalité, L'Harmattan, 2006, 328 p. (ISBN 2296004660) , p.  275

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