Derviche

Le mot derviche est d'origine persane et sert à désigner un mendiant. Ce mot a un sens et quelquefois un usage proche du mot d'origine arabe fakir signifiant «pauvre».



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Définitions :

  • pauvre et , par extension, ascète et mystique, fréquemment vénéré après sa mort. (source : membres.lycos)
Derviche instruisant un jeune noble
(Riza i-Abbasi, Ispahan, XVIIe siècle)

Désignation

Le mot derviche (persan : ????? [derwiš], mendiant) est d'origine persane et sert à désigner un mendiant. Ce mot a un sens et quelquefois un usage proche du mot d'origine arabe fakir signifiant «pauvre».

Par glissement sémantique, les membres de certaines confréries soufies pratiquant ou non la mendicité ont été désignés par derviches.

Le mot est passé à l'arabe (?????? [darwīš]) et au turc (derviş [derviš]) où il ne sert à désigner que les membres de certaines confréries religieuses.

Le mot arrivé en Afrique du nord, par exemple en kabyle "Aderwic", a fini par désigner le fou.

Les derviches dans le monde Turco-Perse

Le mot abdal les sert à désigner dans l'Alévisme,

Le derviche est initié par un maître (cheikh ou murchid) et participe aux rituels de la confrérie, qui consistent fréquemment en des invocations répétées du nom de Dieu (dhikr), ou en d'autres pratiques hypnotiques comme la danse ou le chant jusqu'à l'extase mystique, l'anéantissement (fana').

La confrérie la plus connue est celle des derviches tourneurs en Turquie et en Iran.

Le poète Jalal Ud Din Rumi, qui était Iranien et qui vécut de 1207 à 1273, est réputé pour ses textes religieux influencés par les styles littéraires derviches. Il fut un chantre (il faisait des louanges) de l'«Amour mystique». C'est le fondateur de l'ordre des soufis de mevlevi (les soufis de mevlevi sont en réalité les ancêtres les plus proches et les plus directs des actuels derviches tourneurs).

Positionnement

Ces pratiques sont quelquefois condamnées par certains groupes sunnites. Elles sont alors reconnues comme des innovations Bid'a en islam. Elles se basent sur des hadiths authentiques (qu'on pourrait appliquer à toutes innovations)  :

Deux hadiths peuvent être cités :

Mahomet avait l'habitude de débuter ses sermons par :
Cela dit, le meilleur discours réside dans le livre d'Allah et la meilleure direction est celle de Mahomet. Les pires des choses sont les innovations, et toute innovation est une aberration.
Rapporté par Muslim sous le n° 867.
Le livre d'Allah véhicule le discours le plus vrai, et l'enseignement de Mahomet est le meilleur et les pratiques (religieuses) innovées les pires.
Quiconque introduit dans notre religion ce qui lui est étranger le verra rejeter.
Rapportés par Al-Bukhârî sous le n° 2697 et par Muslim sous le n° 1718

Pour leur part, les derviches s'inscrivent dans la lignée des soufis se référant aux "gens du banc" qui, du temps de Mahomet, étaient remarqués pour leur piété, leur dévotion et leur abandon à Dieu. On peut par conséquent considérer que les fondements du soufisme étaient présents du vivant de Mahomet qui ne les a pas condamnés.

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