Hanafisme

Le hanafisme ou hanéfisme est la plus ancienne des quatre écoles sunnites du droit musulman ou sa jurisprudence. Elle est basée sur l'enseignement de Abû Hanîfa Al-Nu'man Ibn Thabit, théologien...



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Le hanafisme ou hanéfisme (arabe :????) est la plus ancienne des quatre écoles sunnites (madhhab) du droit musulman ou sa jurisprudence (fiqh). Elle est basée sur l'enseignement de Abû Hanîfa Al-Nu'man Ibn Thabit (699-767) (et de ses suiveurs), théologien et législateur qui vécut à Koufa en Irak, et est assez représentative des musulmans non arabophones.

L'école hanafite est la principale école de l'islam depuis l'époque de la dynastie des Omeyyades (661-750). Elle est spécifiquement répandue en Turquie, où l'Empire ottoman l'officialisa (la majorité des Turcs sont hanafis), dans les régions asiatiques à l'est de l'Iran (Chine, Afghanistan, Tadjikistan, Pakistan, Inde, Bengale, Bangladesh) mais également en Jordanie, en Syrie, en Irak en Egypte [1], et elle conserve un reste d'influence dans des régions dominées par l'Empire ottoman, comme la Bosnie, et dans une moindre mesure en Tunisie et en Algérie[1].

Sources et méthodologie

Les sources sont en premier lieu le Coran, les hadiths authentiques, le consensus (ijma) et enfin le raisonnement analogique (qiyas), qui n'est appliqué que si des preuves directes ne sont pas explicites dans les deux premières sources. Elle est donc fréquemment nommée école de la libre opinion ou «rationaliste» (ashâb al-râ'y, par opposition aux traditionalistes, ashâb al-hadîth [2]), du fait de l'utilisation massive de l'ressemblance (qiyas) pour déduire des règles non explicitées dans les sources premières.

Du fait que le quatrième calife, 'Ali, transféra la capitale du califat à Koufa et que de nombreux sahaba (compagnons) s'y installèrent, on trouve énormément de hadiths transmis par ces derniers si bien que cette école allait être nommée l'«école de Kufa» ou bien l'«école d'Irak».

Ainsi Ali ibn Abi Talib et Abdullah ibn Mas'ud sont les compagnons auxquels les hanafites se réfèrent le plus, de même que les gens de la maison (Ahl al-Bayt) avec qui Abu Hanifa put étudier comme Muhammad al-Baqir, Ja'far al-Sadiq, ou Zayd ibn'Ali.

Il est ainsi établi que Abu Hanifa obtint sa connaissance de son maître Hammad ibn Abi Sulayman, qui succéda Ibrahim an-Nakha'i, qui succéda son oncle'Alqamah ibn Qays an-Nakha'i, qui succéda à Abdullah ibn Mas'ud, envoyé à Kufa par le deuxième calife de l'islam'Umar ibn al-Khattab.

Dispositions spécifiques

L'école hanafite a des dispositions spécifiques en ce qui concerne le mariage, par exemple :

De plus, les hanafites considèrent que les femmes chrétiennes et juives mariées à des musulmans ne peuvent être soumises au li'ân , le serment d'anathème qui permet d'établir l'adultère de la femme. Pour celles-ci, l'adultère doit être prouvé par les déclarations de quatre témoins mâles, les hanafites s'appuyant ici sur le Coran (IV, 5) [5].

Juristes célèbres

Parmi les contemporains :

Notes et références

  1. François-Paul Blanc, Le droit musulman, Dalloz, 2e édition, 2007, 128 p. Cf. surtout avant-propos.
  2. François-Paul Blanc, Le droit musulman, Dalloz, 2e édition, 2007, 128 p., p.  21.
  3. François-Paul Blanc, op.  cit. , p.  47
  4. François-Paul Blanc, op.  cit. , p.  58
  5. François-Paul Blanc, op.  cit. , p.  76-77

Voir aussi

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