Mazâr-e Charîf

Mazâr-e Charîf est la quatrième plus grande ville d'Afghanistan, avec une population de 300 600 personnes. Capitale de la province de Balkh, elle est reliée par la route à Kaboul au sud-est, Hérat à l'ouest, ainsi qu'à l'Ouzbékistan au nord.



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Ville d'Afghanistan - Islam

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Mazar-e-Charif
Mazâr-e Charîf
Vue de la grande mosquée bleue
Administration
Nom en dari ???? ????
Pays Afghanistan
Province Balkh
Démographie
Population 300 600 hab. (2006)
Géographie
Coordonnées 36° 43′ Nord
       67° 07′ Est
/ 36.71, 67.11
Afghanistan location map.svg
Carte de l'Afghanistan
Localisation de la ville

Mazâr-e Charîf (diverses autres formes dont Mazar-i Charif, du persan ???? ???? Mazāre Šarīf) est la quatrième plus grande ville d'Afghanistan, avec une population de 300 600 personnes (estimation de 2006). Capitale de la province de Balkh, elle est reliée par la route à Kaboul au sud-est , Hérat à l'ouest , ainsi qu'à l'Ouzbékistan au nord.

Un tombeau mythique

Le nom de Mazâr-e Charîf ("tombeau du "seigneur" ou "du prince") fait référence au sanctuaire du centre-ville ainsi qu'à sa mosquée, grand monument aux carreaux bleu turquoise, dont les Afghans, chiites ou sunnites, considèrent qu'elle a été élevée sur l'emplacement du tombeau d'Ali. Les historiens s'accordent néenmoins à penser que'Ali a été inhumé à Najaf (Irak).

Chaque nouvel an afghan (Nao Rouz), le 21 mars, des foules énormes (des dizaines, ou alors une centaine de milliers de personnes, parmi lesquels de nombreux chi'ites) accourent de partout vers Mazâr-e Charîf et s'assemblent sur le parvis de la mosquée pour assister à la "fête de l'élévation du mât" (Djanda bâla kardân). Un drapeau, préalablement posé sur le tombeau supposé de'Ali, est hissé par de pieux musulmans. Pour les pèlerins, le fait de toucher ce drapeau, ou alors diverses étoffes ayant été posées sur le tombeau, est un porte-bonheur ou sert à conjurer le mauvais sort[1]. Cette manifestation, qui symbolise aussi l'antique arbre de vie, le lien entre le ciel et la terre, donnait lieu à des accidents à cause des mouvements de foule. C'est pourquoi, depuis 1970, le mât est protégé par une enceinte grillagée servant au hisser en limitant les risques. Cette fête religieuse s'accompagne d'une fête profane (marché, foires, attractions diverses, etc. ), qu'on nomme parfois "fête des tulipes" car c'est l'époque ou les tulipes sauvages vont éclore dans la steppe.

Les principales langues parlées à Mazâr-e Charîf sont le dari (persan d'Afghanistan) et l'ouzbek (turc). La ville est une destination touristique importante à cause de son patrimoine musulman et de sites archéologiques hellénistiques ou bouddhistes.

Histoire récente

Lors de la prise de la ville de Mazâr-e Charîf et sa région par les tâlebân, en août 1998, on estime que 4 000 à 6 000 Hazaras ont été tués par ceux-ci, à cause de la résistance que ce peuple leur avait opposée et de son appartenance au chi'isme[2].

En décembre 2001, des milliers de prisonniers tâlebân capturés à l'issue des combats autour de de Mazâr-e Charîf et dans la région furent transférés de la région de Kunduz à Sheberghân. Nombre d'entre eux, enfermés dans les conteneurs, périrent d'asphyxie pendant ce transfert, d'autres furent exécutés par les troupes de Rachîd Dostom dans le Dasht-e Leïli — "la steppe (ou le désert) des tulipes". Le nombre des morts fut au moins de plusieurs centaines, probablement plus de deux milliers [3]. Les corps furent enfouis dans la steppe par des bulldozers. Ces informations, en premier lieu conservées secrètes, puis minimisées, ont été confirmées par des enquêtes indépendantes menées par des journalistes américains mais aussi par le Pakistanais Ahmed Rashid, puis par des organisations humanitaires sous l'égide des Nations-Unies ou de défense des droits de l'Homme.

Musique

Voir aussi

Notes et références

  1. Bernard Dupaigne et Gilles Rossignol, Le guide de l'Afghanistan, La Manufacture, 1989, p. 310-312.
  2. Choong-Hyun Paik, «Rapport intérimaire sur la situation des droits de l'Homme en Afghanistan présenté par le rapporteur spécial de la Commission des droits de l'Homme conformément à la résolution 52/145 de l'Assemblée générale ainsi qu'à la décision 1998/267 du Conseil économique et social. » sur http ://www. unhchr. ch/, 26 octobre 1998, Assemblée générale des Nations-Unies. Consulté le 8 octobre 1998
  3. Le massacre de Dasht-e Leïli : [1]

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